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FIAT 500 Abarth
Jean-François Destin le 29/02/2008
Abarth récidive à Genève. Un an après avoir dévoilé une Grande Punto aux couleurs du Scorpion, la célèbre griffe sportive de Fiat, en pleine renaissance, expose cette fois la très attendue 500 Abarth.
Abarth récidive à Genève. Un an après avoir dévoilé une Grande Punto aux couleurs du Scorpion, la célèbre griffe sportive de Fiat en pleine renaissance expose cette fois la très attendue 500 Abarth. Déjà auréolée d’une bonne douzaine de prix dont celui convoité de voiture de l’année, la 500 dont le succès commercial s’affirme de jour en jour est apparue pour la première fois dans sa livrée Abarth le 18 février dernier au cours de l’inauguration du siège d’Abarth à Turin.
Les stylistes n’ont pas lésiné pour la rendre encore plus attractive. Outre les bandes latérales rouges courant sur les portières et ses écussons rouge et jaune frappés du scorpion à la pointe du capot et sur le coffre, on remarque ses spécificités au premier coup d’œil. Aux passages de roues plus musclés s’ajoutent un bouclier avant privilégiant les prises d’air, un diffuseur arrière attestant d’un travail aérodynamique sur le soubassement, deux pots d’échappement chromés et des jantes dédiées supportant des pneus de dimensions apparemment généreuses. On note aussi des rétroviseurs peints en rouge comme les étriers de freins à disques (sur les 4 roues) et un becquet dans le prolongement du pavillon. L’habitacle accueille deux sièges de type baquet alors que le volant inédit et le pommeau du levier de vitesse héritent aussi du Scorpion.
Cette petite bombe abrite un 4 cylindres « Fire » 1400 cm3 turbo de 135 chevaux et 180 Nm de couple, lequel pourra recevoir un « kit » mécanique permettant de porter sa puissance vers 150 à 160 chevaux. Il est en outre acquis qu’elle va inaugurer un nouveau système de répartition de transmission.
Malheureusement, ceux qui se réjouissent déjà de la découvrir, voire de la commander, devront patienter jusqu’à l’automne prochain. C’est en effet au Mondial de Paris ou Abarth disposera d’un stand à part entière que la politique commerciale de cette entité sportive en France sera définie. Compte tenu du contexte morose entourant les voitures sportives, de l’instauration d’un bonus/malus lié aux rejets de CO2 et de la motivation du réseau Fiat à investir pour créer un espace dédié Abarth, rien n’est encore décidé.
C’est la raison pour laquelle la Grande Punto Abarth commercialisée en Italie depuis septembre 2007 et engagée en compétition entre autres aux mains de Anton Alen, la fils du champion des rallyes, n’a pas encore franchi les Alpes. A Turin, on a bien conscience qu’Abarth S.P.A contrôlé à 100 % par Fiat Group Automobile peut retrouver son lustre d’antan.
Par les dérivés sportifs comme la Grande Punto, la 500 et d’autres modèles à venir mais aussi par la vente de kits, de produits de tuning et d’une ligne d’objets dérivés. Parmi les hommes nommés à la tête d’Abarth S.P.A figurent Luca de Meo, patron de Fiat Auto, mais aussi Paolo Martinelli, actuel directeur du développement moteurs de Fiat Powertrain Technology et ex-responsable de la gestion sportive de Ferrari jusqu’en 2006. Un gage de réussite.