Essai FIAT 500 Turbo 105 ch
Stéphane Schlesinger le 26/11/2015
Apparue en juillet 2007, la Fiat 500 n'avait presque pas évolué d'un point de vue cosmétique. Cette phase 2 reste une petite auto charmante, forte en caractère et à l'aise partout.
Apparue en juillet 2007, la Fiat 500 n'avait presque pas évolué d'un point de vue cosmétique. Ce n'était d'ailleurs pas nécessaire tant sa bonne bouille reste insensible à l'outrage des ans, son succès commercial ne se démentant pas (1,5 million d'exemplaires écoulés). Ainsi, elle se contente d'adopter à l'avant les feux de jour de la 500X ainsi qu'une nouvelle grille de bouclier. A l'arrière apparaissent de toutes nouvelles optiques tridimensionnelles, évidées en leur centre où l'on retrouve la couleur de la carrosserie. Dans l'habitacle, on note l'installation d'une boîte à gants fermée, de sièges redessinés, de revêtements inédits et d'un écran central. Tactile, celui-ci intègre d'office le système d'infodivertissement Uconnect du Groupe Fiat.
Techniquement, les blocs essence 1.2 69 ch et 0.9 Twinair (85 et 105 ch) sont reconduits tout en étant adaptés à la norme antipollution Euro VI. Le diesel 1.3 de 95 ch reviendra dans quelques mois (89 g/km de CO2) en même temps que la déclinaison Eco du 1.2, plus frugale (99 g/km de CO2). Le constructeur précise aussi que l'insonorisation a été renforcée, tant celle du moteur que celle des passages de roue. Pour sa part, la suspension bénéficie de nouveaux réglages.
Pour une fois, ce ne sont pas des propos en l'air. La nouvelle 500, que nous avons essayée avec le moteur Twinair, en 85 et 105 ch, progresse effectivement en matière de confort, même si, évidemment, l'habitabilité et le coffre n'évoluent pas, restant convenables vu le gabarit réduit de l'auto. Les sièges avant soutiennent mieux, la filtration des bruits de roulement et de la mécanique s'améliore et la suspension préserve plus agréablement les lombaires. Ainsi, avec son moteur punchy, la 500 Twinair 105 ch révèle d'étonnantes qualités de routière. Surtout qu'en finition Club, l'équipement est abondant : très belle sellerie cuir, GPS, clim auto, toit panoramique… Mais il n'y a pas de régulateur de vitesse, même en option. Stable, bien accrochée au sol et freinant efficacement, elle se prête même volontiers à une conduite sportive, son antidérapage ESP intervenant à bon escient. En ville, la petite italienne demeure très maniable avec sa direction fort douce, et facile à garer. Mais son bicylindre manque de tonus à bas régime, et avec 7,0 l/100 km en moyenne, il consomme près de 50 % de plus qu'annoncé, même si on appétit n'est pas excessif en soi. En réalité, mieux vaut se contenter de la 85 ch. Presque aussi vigoureuse que la 105 ch hors agglomération, malgré sa maniable boîte à 5 rapports contre 6, elle se montre plus plaisante en conduite urbaine grâce à son moteur plus souple et progressif. En outre, elle se révèle un chouia plus frugale et coûte moins cher.
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation