FIAT Centoventi

Salon de Genève - GIMS 2019

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du 7 au 17 mars 2019 Flux RSS Salon de Genève - GIMS 2019

Stéphane Schlesinger le 06/03/2019

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A Genève, Fiat révèle un concept censé annoncer la future Panda. Dénommé Centoventi, il reprend quelques éléments de design de la 1ère du nom, sortie en 1980.

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Créée en 1899, Fiat est une des marques séminales de l’automobile compte-tenu des inventions fondamentales qu’on lui doit. Citons pelle-mêle la petite voiture populaire (la Topolino en 1936), la traction à moteur transversal avec boîte dans le prolongement du vilebrequin (principe repris par absolument tous les constructeurs) sur l’Autobianchi Primula en 1964, la citadine de segment B (la 127 en 1971) ou encore le Common-rail sur l’Alfa 156 en 1997. Evidemment, toutes ces autos ne sont pas badgées Fiat mais ça n’est qu’une question de marketing. Seulement, depuis quelques années, l’activité du géant italien tourne au ralenti : il s’est carrément fait éjecter du segment B en ne renouvelant pas sa Punto. Il tient actuellement surtout avec la 500 et la Panda III, cette dernière accusant déjà près de 8 ans...

A Genève, Fiat révèle un concept, lui qui en fait très peu, censé annoncer la future Panda. Dénommé Centoventi (pour 120, comme l’âge de la marque), il reprend quelques éléments de design de la 1ère du nom, sortie en 1980. Par exemple, les stries latérales, qui, simplement peintes à l’époque n’avaient qu’une fonction décorative. Plus intéressant, cette 1ère Panda se signalait aussi par les astuces de son habitacle, comme la banquette arrière transformable en de multiples positions et le cendrier coulissant. La Centoventi apporte elle aussi son lot de solutions innovantes, comme les sièges en plastique inédit, souples mais teintés dans la masse, et surtout, la possibilité d’aménager l’habitacle comme un Lego via des fixations spécifiques. On peut par exemple opter pour un combiné d’instruments façon smartphone ou un élément plus grand de 20 pouces dont la forme rappelle l’usine du Lingotto. Plus généralement, le tableau de bord, moulé d’une pièce, peut recevoir, au gré du propriétaire, divers aménagements amovibles : porte-gobelet, porte-bouteille, boîte à gants... Ces éléments pourront être imprimés en 3D chez soi, ou chez son revendeur. Très intéressant ! De la même manière, les panneaux de porte sont eux aussi personnalisables à merci. En fait, l’idée de base de ce concept est celle d’une voiture qu’on achète brute puis qu’on aménage à sa guise. On peut ainsi la faire évoluer dans le temps, pour avoir l’impression de changer de monture sans avoir à en acheter une nouvelle : un modèle économique audacieux.

Le même principe se retrouve sur la partie technique. Electrique, la Centoventi existe d’office avec des batteries permettant 100 km d’autonomie. Mais s’il le souhaite, l’éventuel propriétaire pourrait par la suite la porter à 500 km en achetant (ou louant) des packs supplémentaires. Le toit répond à la même logique en laissant le choix entre panneaux solaire, toile ou plastique.

Ce n’est pas la première fois qu’un constructeur propose de personnaliser après coup son habitacle, on se rappellera par exemple l’ineffable Peugeot 1007, mais aucun n’était allé aussi loin en ce domaine.

Pour l’instant, la Centoventi n’est qu’un concept de 3,68 m de long, mais les idées qu’il met en valeur pourraient très prochainement se retrouver en série. Fiat renoue avec les idées : pas trop tôt !

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