DS 7 Crossback

Avec une gamme vieillissante réduite à trois modèles (dont deux étroitement dérivés de véhicules Citroën) et zéro SUV, DS était à la peine. Heureusement, plutôt que de lâcher l’affaire, la maison-mère PSA a décidé de lancer une seconde génération de modèles. Et c’est le DS 7 Crossback qui ouvre le bal de ces nouveautés ! Un produit très attendu pour la marque, les SUV représentant désormais un quart du marché, une part en constante augmentation.

Côté look extérieur, le DS 7 Crossback se garde bien de trop innover sur un segment « premium » où l’audace est rarement récompensée. Le SUV français s’inspire ainsi des tendances en vigueur dans le segment, et notamment des concurrents de chez Lexus ou Audi. Seule vraie originalité : les optiques et feux arrière très travaillés, inspirés des récents concept-cars Divine DS et E-Tense.

À l’intérieur, en revanche, c’est festival ! L’habitacle est somptueux, audacieux et très moderne. Le cuir Nappa cohabite avec une pendule B.R.M. rétractable et un vaste écran tactile. Boutons et molettes flattent le regard. Suivant les versions, différentes ambiances seront disponibles, tout cuir ou tout bois, foncé ou clair. Dans tous les cas, on est loin du côté parfois austère des marques « premium » allemandes, sans pour autant tomber dans l’excès « bling-bling ».

L’autre bonne nouvelle, c’est que le DS 7 Crossback arrive avec une technologie à jour. Basé sur la plate-forme du Peugeot 3008 (tout juste élu voiture de l’année), il bénéficiera d’un assistant au créneau, d’un détecteur de somnolence, d’un système de vision nocturne, d’une suspension s’adaptant proactivement à l’état de la route, ou encore d’un système de conduite semi-autonome. Une version hybride rechargeable de 300 ch est même prévue en 2019 ! Le DS 7 Crossback débarquera en concessions dès janvier 2018, et il est déjà possible de réserver la série limitée de lancement (baptisée « La Première »), affichée à partir de 53 400 €.