- SALON
- SALON DE FRANCFORT
- SALON DE FRANCFORT 2005
- NOUVEAUTÉS
- VOLKSWAGEN EOS
Salon de Francfort 2005
VOLKSWAGEN EOS
Jean-François Destin le 23/09/2005
Volkswagen confirme et signe : 18 mois après avoir révélé le Concept C au Salon de Genève, le constructeur allemand présente à Francfort l'Eos, un élégant/coupé cabriolet de moyenne gamme.
Volkswagen confirme et signe : 18 mois après avoir révélé le Concept C au Salon de Genève, le constructeur allemand présente à Francfort l’Eos, un élégant/coupé cabriolet de moyenne gamme. Volkswagen a toujours eu la main heureuse au niveau des cabriolets si l’on se souvient des succès de la première Coccinelle décapotable puis de la Golf devenue un «must» branché dans les beaux quartiers. Cette fois, L’Eos, baptisée du nom d’une déesse grecque, viendra, avec ses 4.40m de long et ses 4 vraies places prendre place au dessus de la New Beetle décapotable déjà vendue à 126 000 exemplaires.
Profitant de la vogue des CC, Volkswagen a pourvu l’Eos d’un toit rigide escamotable tout en innovant. Grâce à une cinématique évoluée, le toit en verre se replie automatiquement dans le coffre mais coulisse également pour faire office de toit ouvrant. Une particularité intéressante qu’il n’a pas été possible de filmer sur le stand, les hôtesses ayant consigne de ne pas appuyer sur la commande !
S’il s’agit d’un problème de fonctionnement de dernière minute, il faut espérer qu’il sera réglé d’ici au printemps 2006, date du lancement commercial en Europe. Avec l’Eos aux lignes attractives, Volkswagen s’adjuge une belle pépite au sein d’une gamme rigoureuse et fonctionnelle mais plutôt triste. Le design très proche de celui du premier concept allie l’élégance et une certaine sportivité. On remarque le dessin original des optiques et les entrées d’air supportant les anti-brouillard tournés vers le bas pour visuellement donner l’impression que la voiture colle à la route. L’arrière plus simple retombe presque à la verticale, réduisant d’autant le porte-à-faux. De profil, l’Eos offre un équilibre idéal, la généreuse dimension du toit amovible ayant permis de réduire le cadre du pare-brise.
En 25 secondes, le coupé Eos se transforme en vrai cabriolet 4 places. Tout semble avoir été prévu pour assurer confort et sécurité aux occupants. Ainsi l’accès aux sièges arrière est facilité par le système électrique «easy entry» d’avancement des sièges avant. Selon la configuration (toit en place ou non), le volume du coffre varie de 205 à 380 dm3. Une belle contenance avec en plus la possibilité de charger des objets longs, grâce à une trappe aménagée au milieu des sièges arrière.
Toujours délicate sur une voiture ouverte, la protection, en cas de tonneaux, est assurée par un système (dissimulé derrière les appuis-tête) se déployant en 0,25 seconde sous l’impulsion de capteurs d’inclinaison. Des airbags latéraux innovants tête et thorax viennent compléter les retenues des airbags classiques frontaux.
Positionnée dans la gamme entre la Golf et la Passat, l’Eos en reprend les trains roulants et les motorisations. Le client aura un choix très large entre trois 4 cylindres essence 2l à injection directe délivrant 115, 150 et 200 chevaux (turbo), un 6 cylindres 3.2l de 250 chevaux et un TDI de 140 chevaux. En série sur la V6, la fameuse boite DSG à double embrayage est proposée en option sur la 150 ch et la TDI.
L’Eos dont on ne connaît pas encore les prix ne sera proposée sur le marché qu’en finition supérieure. L’équipement comprendra entre autres l’ESP, la climatisation, les sièges sport (sauf en entrée de gamme) et les jantes en alliage léger de 16 pouces. Les rares options concerneront un système audio haut de gamme de 600 watts et des feux directionnels bi-xénon.