FERRARI Enzo

Le projet FX est annoncé lors de l’exposition Artemecanica, à Tokyo, en avril 2002, puis dévoilé au Mondial de l’Automobile en septembre de la même année. Le cahier des charges était simple : il s’agissait de concevoir la Ferrari de route la plus performante jamais sortie des usines de Maranello !

La Ferrari Enzo avait la charge de s’inscrire dans une belle lignée de séries spéciales: 288 GTO de 1984, F40 de 1987 et F50 de 1995. Comme ses prestigieuses devancières, la Enzo est produite en série limitée. Pour l’acquérir, il ne suffisait pas de signer un chèque conséquent ; encore fallait-il pouvoir justifier de son appartenance à ce cercle d’initiés qui a déjà possédé l’une des Ferrari exclusives !

L’étude du projet FX (qui donna naissance à l’Enzo) a démarré en juin 1998, le style étant figé sept mois plus tard après une étude aérodynamique en soufflerie extrêmement poussée. Au sein du studio de Pininfarina, plusieurs stylistes ont été mis en compétition pour imaginer les formes de la future Enzo. Au terme de cette confrontation, c’est le projet de Ken Okuyama qui a été retenu.

Le style est délibérément violent, marqué par des formes organiques et des lignes vives. Le nez agressif évoque celui des monoplaces de formule 1. Mais au-delà des effets de style, c’est bien sûr l’aérodynamique qui a été au premier plan des préoccupations des designers. Il est remarquable de constater qu’une fois de plus, tous les composants aérodynamiques sont intégrés dans le volume général. La ligne de l’Enzo Ferrari n’est encombrée par aucun éléments ajouté et disgracieux : pas d’aileron, de dérives ou de volets superflus.

La pièce maîtresse de cette voiture superlative réside dans son sublime moteur visible sous la vitre du capot, constituant ainsi un élément essentiel de l’esthétique.

Un nouvel exemple de modèle Ferrari dans lequel la technicité et l’esthétisme sont intimement fusionnés.