Essai OPEL Grandland X 1.6 Diesel 120 ch Elite Auto
Cédric Morançais le 23/10/2017
Avec ce troisième modèle, Opel complète sa gamme de SUV. Chargé de prendre place sur le très concurrentiel marché des compacts, le Grandland X emploie la même recette que le Crossland X : ses traits typiquement Opel cachent une plateforme PSA.
Moins épicé
Alors qu'il était, au début des années 1990, l'un des premiers constructeurs européens à proposer plusieurs tout-terrain dans sa gamme, Opel a mis longtemps à prendre le train du SUV. Désormais, la gamme en comprend trois, dont deux citadins. Le petit dernier prend place, pour sa part, dans la catégorie des compacts. Nommé Grandland X, ce nouveau venu profite des accords signés au début de cette décennie entre l'ex-propriétaire, General Motors, et PSA, qui n'envisageait alors pas de racheter la marque. C'est donc sur la base du Peugeot 3008 qu'Opel a développé le Grandland X. Si, esthétiquement, rien ne trahit cette filiation, un coup d'œil à la fiche technique suffit à vendre la mèche : le Grandland X ne propose que des blocs d'origine PSA, les 1.2 PureTech 130 ch et 1.6 BlueHDi 120 ch. C'est ce dernier qui se cachait sous le capot de notre modèle d'essai, associé à la renommée boite automatique EAT6. Un couple qui fonctionne parfaitement, quel que soit le compartiment moteur qui l'abrite. Si la puissance modérée n'en fait pas un foudre de guerre, les performances suffiront toutefois à satisfaire les besoins de la majorité des familles. Celles-ci loueront également la discrétion de cette mécanique à l'oreille ainsi que le confort général distillé par la voiture. Sur ce dernier point, il s'éloigne franchement des Opel pure souche, souvent réputées, à raison, pour la fermeté de leurs suspensions. Les ingénieurs Opel se sont toutefois penchés sur les réglages du châssis de l'auto et ont privé le Grandland X d'une bonne part de l'agilité qui séduit tant les propriétaires de son cousin sochalien. Rien de dramatique, toutefois, car l'auto offre encore une palette de qualités indiscutables, à commencer par son habitabilité, généreuse tant à l'avant qu'à l'arrière, et le volume de sa malle arrière, capable d'engloutir, sous son cache-bagage, pas moins de 514 litres. Pour bien se distinguer du 3008, la Grandland X affiche également une présentation bien plus traditionnelle. Ici, les compteurs numériques ou le système multimédia dernier cri n'ont pas droit de cité. A la place, il faut se contenter de L'intelliLink, un dispositif mis au point par Opel qui se distingue par son graphisme daté et le manque de réactivité de son écran tactile. Pour compléter le tableau, les plastiques utilisés sont tout juste dans la moyenne de la catégorie. En revanche, il n'y a aucun reproche à formuler en matière d'assemblage.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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