Essai CHRYSLER Sebring Cabriolet 2.0 CRD
Vincent Desmonts le 29/10/2007
Après la berline au printemps 2007, Chrysler lance maintenant la version cabriolet de la Sebring. Avec une étonnante offre double en matière de « couvre-chef » : une capote en toile ou un toit rigide en trois parties, réservé aux finitions les plus luxueuses.
Présentation
Après la berline au printemps 2007, Chrysler lance maintenant la version cabriolet de la Sebring. Avec une étonnante offre double en matière de « couvre-chef » : une capote en toile ou un toit rigide en trois parties, réservé aux finitions les plus luxueuses. Côté moteurs, le choix est plus restreint puisqu'à côté du V6 2.7 disponible sur commande spéciale, qui ne devrait représenter qu'une part infinitésimale des ventes, la Sebring Cabriolet ne propose qu'un 2.0 diesel. Un bloc bien connu, puisqu'il s'agit du TDI Volkswagen, livré avec ses 140 ch et ses incontournables injecteurs-pompe. Une solution technologique en voie de disparition, qui se caractérise par un niveau de bruit et de vibrations plus élevé que la moyenne. La Sebring Cabriolet 2.0 CRD ne déroge pas à la règle, d'autant que sa boîte à l'étagement resserré oblige le moteur à « mouliner » sur autoroute. Le tout sans prodiguer pour autant des performances exceptionnelles, la Chrysler affichant 1,85 tonne sur la balance !
En bonne américaine, elle préfère de toutes manières la douceur : sa rigidité apparaît très moyenne et les suspensions très souples donnent la priorité absolue au confort.
Dommage que la Sebring Cabriolet n'en profite pas pour se montrer plus cossue et accueillante à bord. La finition et la qualité des matériaux sont encore loin des standards européens, et les places arrière sont étonnamment exiguës eu égard aux dimensions du véhicule (4,93 m de longueur, soit autant qu'un break Audi A6 !). Comme souvent, cette américaine se fait pardonner avec un équipement complet (notamment sur la finition Limited) et un tarif assez compétitif.
Sur la route
Au démarrage à froid, la Sebring Cabriolet 2.0 CRD ne peut renier son moteur diesel : claquements et vibrations nous rappellent que c'est bien un TDI à injecteurs-pompe qui s'ébroue sous le capot. Malheureusement, ni la montée en température, ni les allures autoroutières ne parviennent à étouffer ce bourdonnement : le sixième rapport exagérément raccourci fait rugir le moteur à 2 800 tr/min à 130 km/h ! Un étagement qui autorise de bonnes relances sur voies rapides, mais pénalise les consommations, plus élevées que la moyenne.
La Sebring affiche heureusement une bonne tenue de cap et ses suspensions très souples ne nuisent pas à la stabilité en courbes. Sur le réseau secondaire, tout excès d'optimisme à l'abord d'un virage se solde rapidement par une glissade progressive et rassurante du train avant. On l'a compris, la Sebring affiche un caractère des plus paisibles, incitant à profiter du moelleux des suspensions. On adopte dès lors une conduite plus décontractée, le coude à la portière, en profitant de la puissante installation audio Boston Acoustics de 279 watts !
Autant décapoter pour profiter du soleil, opération qui réclame une trentaine de secondes et l'arrêt complet du véhicule. Une fois le toit replié, les turbulences incitent cependant à ne pas trop forcer l'allure : heureusement, un filet antiremous sera bientôt disponible en accessoire (condamnant au passage les places arrière).
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation