Quel coupé-cabriolet 4 places choisir ?
Le succès des coupés-cabriolets ne se dément pas. Pour vous guider dans votre choix, nous avons retenu cinq modèles à quatre places, dont les tarifs restent sous la barre des 30 000 euros.
sommaire :
VOLKSWAGEN Eos 2.0 FSI
Vincent Desmonts le 02/05/2007
« Montez, très cher, et allons faire une promenade », semble me jeter sur un ton un rien précieux la Volkswagen Eos. Il faut dire que madame joue les élégantes, avec ses jolies proportions, sa belle calandre chromée et sa présentation intérieure raffinée. Avec son prix, aussi : à plus de 29 000 euros, notre Eos 2.0 FSI Sport s'affiche au bas mot 3 000 euros plus chère que ses premières rivales !
Certes, la Volkswagen a des atouts pour justifier ses tarifs élevés. A commencer par son style harmonieux, une réussite due à l'adoption d'un toit escamotable en trois parties, qui s'efface en 25 secondes dans une malle qui évite l'hypertrophie. Contrairement à l'Opel Astra Twin Top, l'Eos nécessite de se garer pour effectuer la manoeuvre. Mais la Volkswagen se rattrape avec un ingénieux toit ouvrant en verre à commande électrique, qui permettra de rouler au grand air lors du moindre petit trajet. La Renault Mégane Coupé-Cabriolet, avec son toit à vitre fixe, en reste coite !
Volkswagen
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A l'intérieur, la Volkswagen Eos jouit d'une planche de bord à la finition soignée et à l'assemblage rigoureux. L'équipement est sans lacune (filet antiremous en série), tandis que l'habitabilité se situe dans une bonne moyenne, avec les réserves d'usage en ce qui concerne la garde au toit et la largeur aux places arrière. Le coffre pâtit quant à lui de la priorité donnée au style : avec 380 dm3 en configuration coupé, il est le plus petit de notre plateau. Heureusement, le toit s'y loge d'une manière optimale, ne réduisant la capacité qu'à 205 dm3.
L'Eos abrite sous son capot un moteur 2.0 FSI à injection directe d'essence. Une technologie théoriquement destinée à améliorer la sobriété, mais qui doit ici lutter contre un ennemi... de poids : 1 481 kg sur la balance ! Résultat, l'Eos 2.0 FSI affiche les consommations les plus élevées de notre dossier, que ce soit en ville, sur route, ou en cycle mixte.
Volkswagen
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On pouvait craindre le pire en matière de performances, mais la Volkswagen Eos préserve les apparences grâce à une boîte comptant 6 rapports bien étagés, les premiers étant particulièrement resserrés. Il en résulte une vivacité convenable aux allures routières, mais une certaine paresse en reprises. Point important sur un cabriolet : la sonorité du 2.0 FSI reste plaisante quelque soit le régime.
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Lancée sur de petites routes, la Volkswagen Eos colle au bitume grâce aux roues de 17 pouces offertes sur cette finition Sport. L'agilité est bien présente, renforcée par une bonne rigidité de la caisse. Revers de la médaille, le confort de suspension décevra. Tout comme la présence de remous aérodynamiques un peu trop élevés.
On préférera donc rouler à rythme plus paisible sur des routes mieux bitumées, de préférence dans ces beaux quartiers que l'Eos apprécie tant... et où elle est tant appréciée ! Dommage qu'elle joue les dames du monde avec son tarif coquet, car pour le reste la Volkswagen ne craint pas grand-monde. Avec un moteur plus sobre, des suspensions plus tolérantes et une aérodynamique plus soignée, elle pourrait même faire figure de référence. Allez, Madame Eos, descendez-donc de votre piédestal !
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