Vincent Desmonts le 17/11/2020
Les experts en tendances du plus trendy des constructeurs prévoient-il un futur retour en grâce du monospace ? Le Mini Urbanaut est en tout cas un engin rondouillard de 4,46 m de long (soit 16 cm de plus qu'un Countryman), lisse comme un galet et au style bonhomme. Il reçoit des optiques et feux en matrice de diodes qui peuvent afficher des graphismes variés suivant les circonstances. Même les roues, inspirées de celles des skateboards, sont rétroéclairées !
On accède à bord à l'aide de l'unique portière latérale droite, qui coulisse afin d'offrir une large ouverture sur un habitacle qui tient davantage du petit nid d'amour pour couples branchés que de l'intérieur d'une auto. À l'avant, l'espace du conducteur se transforme en coin banquette lorsque le véhicule est garé, la planche de bord s'abaissant alors pour former une couchette. Quant au pare-brise, il peut s'ouvrir vers le haut, à la manière des anciens Combi Volkswagen. Au centre du véhicule, on trouve un lieu convivial doté d'une petite table et... d'une plante verte ! Enfin, la partie arrière se destine au repos et à la méditation : c'est le Cosy corner, doté d'une confortable méridienne et surplombé par une arche rétroéclairée simulant une canopée.
Partageable entre amis ou au sein d'une famille, le Mini Urbanaut propose trois modes de fonctionnement. En Chill, tous les cadrans disparaissent et l'auto se transforme en havre de paix pour se relaxer ou travailler. En Vibe, la porte et le pare-brise s'ouvrent, invitant les passagers à interagir avec les passants. Enfin, le mode Wanderlust est le seul dans lequel l'Urbanaut se déplace, soit de façon autonome, soit avec un conducteur. Ce drôle de concept-car annonce-t-il un futur monospace électrique, rival du prochain Volkswagen I.D. Buzz ? L'avenir nous le dira.