Samuel Morand le 06/04/2018
Achetée neuve par Rod Stewart, cette Miura P400 S avec conduite à droite et revêtue d'une livré blanche, a été enregistrée en 1971. Stewart est alors au sommet de la gloire et vient d'enregistrer le titre « Maggie May », dont il reprend le nom pour le donner à sa Miura S, qui est une évolution de la Miura dévoilée à Genève en mars 1966.
Mais 1971 est également l'année de sortie de la Miura SV, un modèle plus puissant (de 15 ch) que la Miura S dont le V12 3.9 litres développe 370 ch, et lui permet de filer à 280 km/h en vitesse de pointe (contre 290 km/h pour le modèle SV). Rod Stewart entreprend alors de faire transformer sa Miura en une version « Super Veloce », et par la même occasion fera appliquer sur sa carrosserie une nouvelle livrée de couleur bleue.
Davantage sensible aux modèles originaux, l'actuel propriétaire de « Maggie May » a souhaité lui redonner son apparence « sortie d'usine », et l'a donc confiée aux bons soins du Lamborghini Polo Storico pour mener à bien son projet.
Après plus de 2 000 heures de travail, cette Miura S est ressortie des ateliers de Sant'Agata Bolognese comme neuve, comme en témoignent les images associées. Maggie May a repris la route en direction de l'Angleterre, où elle sera selon son propriétaire, sollicitée « tous les dimanches ensoleillés ».
Photo : Rod Stewart et "Maggie May" - Crédit : Lamborghini