Daimler se désengage de Chrysler
Vincent Desmonts le 29/04/2009
En mai 2007, Daimler et Chrysler signaient leur accord de divorce, mais la firme allemande avait octroyé un prêt exceptionnel à son ancien associé en échange de 19,9 % du capital. Une part qui ne vaut aujourd'hui plus grand chose : Daimler s'est fait une raison, et a définitivement renoncé à ces 19,9%... ainsi qu'à tout espoir de recouvrer la dette. Le constructeur s'est même engagé à garantir le financement des retraites des anciens employés de Chrysler à hauteur de 200 millions de dollars... par an, pendant trois ans.
Cet accord survient alors que les négociations entre Chrysler et Fiat sont dans la dernière ligne droite. Aux termes d'un accord conclu lundi 27 avril, le « nouveau Chrysler » restructuré serait détenu à 55 % par le syndicat des ouvriers de l'automobile (UAW) et à 35 % par Fiat, banques, investisseurs et gouvernement américain se partageant les 10 % restants. Chrysler « appartiendrait » ainsi à ses salariés, qui ont concédé en échange de gros efforts en matière de réduction des coûts.
À côté de cela, Fiat serait également en discussions pour reprendre Opel. Le feuilleton n'est pas terminé !