MAZDA CX-5
Jean-François Destin le 29/08/2012
Motorlegend
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Offrir des prestations proches de celles de la berline dans un concept de 4X4 tendance, bien équipé, agréable à vivre et pas trop cher : tel est le casse tête des constructeurs désireux de ne pas être absents de ce créneau juteux. Après l’inconfortable et rugueux CX-7 de 4.70m apparu à l’automne 2007, Mazda réalise un sans faute avec un petit frère de 4.55m baptisé CX-5. En débarquant face au Ford Kuga, au Kia Sportage, au Citroën C4 Aircross et surtout au champion des ventes le Nissan Qashqai, il ne fallait pas lésiner sur les moyens. L’objectif est de vendre 160.000 voitures par an en prenant une part significative d’un segment SUV en pleine progression (+25%) représentant 1.300.000 unités en Europe en 2011 !
Bien emballé, le Mazda CX-5 adopte un design inédit. Le « KODO », dévoilé sur les concepts Shinari et Minagi, s’inspire selon les stylistes japonais de la gestuelle animale ! Il inaugure aussi la nouvelle stratégie SKYACTIV voulant que chaque nouveau modèle Mazda pèse 100 kilos de moins que le précédent.
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Le SKYACTIV porte sur l’optimisation et l’allègement de tous les composants de l’auto. Les structures mais aussi les trains roulants, les motorisations et la nouvelle boîte de vitesse automatique SKYACTIV-Drive à 6 rapports.
Par le jeu des deux moteurs proposés (2l essence 160 et 165 ch et 2.2l diesel 150 et 175 ch), des deux boîte (mécanique ou automatique) des transmissions (traction ou intégrale) et des finitions, le Mazda CX-5 est disponible en 7 versions allant de 24.890 à 36.900 €.
Pour notre essai, nous avons opté pour le milieu de gamme 2.2l diesel 150 chevaux traction en finition dynamique à 30.800 € (+ 2000 € pour la boite auto et 460 € pour la peinture métallisée). Un très bon compromis sauf si votre région de domicile ou les vacances aux sports d’hiver justifient les 4 roues motrices (+ 1800 €).
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Très confortable, bien suspendu et correctement insonorisé (le diesel ne se fait entendre vraiment qu’au ralenti), le Mazda CX-5 bénéficie dans cette configuration d’un équipement très complet. Citons, entre autres, le système d’alerte d’approche et de changement de file, la gestion automatique des feux de route, la navigation TomTom avec écran tactile, les phares Bi-Xénon et l’aide au stationnement.
Offrant beaucoup d’espace intérieur (notamment à l’arrière), le CX-5 se révèle pratique et fonctionnel au travers des nombreux rangements (la boîte à gants est réfrigérée) et des clenches de basculement des sièges depuis le coffre.
Sur la route, le SUV japonais séduit d’emblée. La vigueur de son diesel, la réactivité et la douceur de la boîte automatique, le bon maintien de la caisse en courbe et un freinage adapté assurent un agrément de conduite d’excellent niveau. Sans aller jusqu’à vérifier les performances (198 km/h et 0 à 100 Km/h en 10’’), on pousse un peu le CX-5 dans ses retranchements en augmentant la cadence. La tenue de route reste saine et sure. En revanche, la consommation annoncée à 5,3l en cycle mixte sur la fiche technique grimpe à 7,8l. Un résultat décevant eu égard à la stratégie SKYACTIV mise en place et à un poids (1555 kg) inférieur à celui des concurrents.
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