Salon de Los Angeles 2011
Loïc Bailliard le 22/11/2011
Autrefois dominée par Detroit, la scène des salons internationaux voit depuis quelques années la montée en puissance du rendez-vous de Los Angeles. Sous le soleil californien, les constructeurs présentent désormais quelques nouveautés d'importance mondiale. Et clairement, ils savent que la clientèle de Los Angeles s'intéresse plus aux modèles funs et sportifs qu'aux Toyota Camry et autres Ford F-150 peuplant le « midwest » américain.
Malgré des normes anti-pollution plus sévères que dans le reste du pays, la Californie reste l'état du rêve, de la démesure et des « m'as-tu vu ». Aux abords des plages, la Chevrolet Volt laisse donc la place à la Camaro ZL1 cabriolet, la Jaguar XKR-S chante à ciel ouvert et la Gallardo Balboni perd la tête. Dans un pays où les lignes droites restent la norme, ces découvrables surpuissantes sont avant tout un moyen d'afficher sa réussite.
Pourtant, Los Angeles n'est qu'à quelques centaines de miles de Palo Alto où nombre de start-up « vertes » sont développées par une nouvelle génération d'Américains préoccupés par l'écologie et à la pointe des nouvelles technologies. Si Tesla Motors fait office de vitrine pour ce changement, il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg : partage de véhicules privés et conversion électrique de voitures anciennes y sont désormais des pratiques courantes.
Entre la créativité du Design Challenge, la technologie de la Silicon Valley, l'argent hollywoodien et les préoccupations d'Américains toujours en crise, le Salon de Los Angeles pourrait bien devenir à moyen terme l'un des meilleurs observatoires sur les grandes tendances de l'automobile occidentale.
Mais en attendant, le rendez-vous reste un superbe exemple de la démesure américaine.
Welcome to LA !
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Malgré des normes anti-pollution plus sévères que dans le reste du pays, la Californie reste l'état du rêve, de la démesure et des « m'as-tu vu ». Aux abords des plages, la Chevrolet Volt laisse donc la place à la Camaro ZL1 cabriolet, la Jaguar XKR-S chante à ciel ouvert et la Gallardo Balboni perd la tête. Dans un pays où les lignes droites restent la norme, ces découvrables surpuissantes sont avant tout un moyen d'afficher sa réussite.
Pourtant, Los Angeles n'est qu'à quelques centaines de miles de Palo Alto où nombre de start-up « vertes » sont développées par une nouvelle génération d'Américains préoccupés par l'écologie et à la pointe des nouvelles technologies. Si Tesla Motors fait office de vitrine pour ce changement, il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg : partage de véhicules privés et conversion électrique de voitures anciennes y sont désormais des pratiques courantes.
Entre la créativité du Design Challenge, la technologie de la Silicon Valley, l'argent hollywoodien et les préoccupations d'Américains toujours en crise, le Salon de Los Angeles pourrait bien devenir à moyen terme l'un des meilleurs observatoires sur les grandes tendances de l'automobile occidentale.
Mais en attendant, le rendez-vous reste un superbe exemple de la démesure américaine.
Welcome to LA !