CITROEN Ami One

Salon de Genève - GIMS 2019

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du 7 au 17 mars 2019 Flux RSS Salon de Genève - GIMS 2019

Vincent Desmonts le 27/02/2019

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À Genève, Citroën présente un drôle de petit cube : l'Ami One, un concept-car destiné à une clientèle jeune, urbaine et connectée.

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Pas facile pour Citroën de trouver sa place au sein du groupe PSA entre Peugeot et DS ! Et le slogan « Inspired by you » n’est pas franchement explicite. En témoignage de ces atermoiements, la marque aux Chevrons lance à Genève un curieux concept-car baptisé Ami One. Pas grand-chose à voir avec les lointaines Ami 8 : il s’agit là d’un quadricycle électrique biplace qui se veut une alternative aux transports collectifs, mais aussi aux vélos, scooters ou trottinettes. La clientèle ciblée est évidemment urbaine, connectée (l’auto est pensée pour des services d’auto-partage et peut se déverrouiller à l’aide d’un smartphone) et jeune, puisque l’Ami One peut se conduire dès 16 ans.

L’engin est compact, avec 2,50 m de long, et revendique sa conception ingénieusement économique. Ainsi, les deux portières sont identiques, si bien que celle du conducteur s’ouvre en mode « suicide », tandis que celle du passager offre une ouverture classique. Le nombre de pièces de carrosserie est également réduit au minimum, puisque les pare-chocs avant et arrière sont identiques, tandis que les ailes sont interchangeables en diagonale. Lumineux grâce aux larges surfaces vitrées et au toit ouvrant en toile, l’habitacle se veut simple, mais pas austère, avec des teintes claires rehaussées de touches de bleu. L’instrumentation réduite à l’essentiel s’affiche sur un petit écran face au conducteur, qui devra utiliser son smartphone pour des fonctions plus évoluées, telles que la navigation ou le multimédia. Enfin, si l’Ami One est bridé par construction à 45 km/h, il autorise tout de même une autonomie de 100 km et se recharge sur une borne publique en deux heures. Reste que l’Ami One a peu de chances de voir le jour en l’état, même si le groupe PSA s’investit de plus en plus dans l’autopartage, notamment au travers de sa filiale Free2Move.

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