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FERRARI 488 GTB
Loïc Bailliard le 26/02/2015
Une page se tourne chez Ferrari avec le passage de l'atmosphérique au turbo. Première touchée, la 458 Italia qui devient 488 GTB et perd en cylindrée pour gagner en puissance.
Quoi qu'on en dise, la Ferrari 488 GTB représente la fin d’une ère chez Ferrari. Soumis comme tous les constructeurs à des normes CO2 de plus en plus drastiques, le cheval cabré se doit de passer à la suralimentation. Et si la F40 apporte une légitimité historique à la présence de turbos dans une production de Maranello, la disparition du V8 atmosphérique de 4,5 litres qui équipait la 458 Italia poussera nombre de puristes à verser une petite larme.
Pour autant, ils ne manquent pas de raisons de se réjouir. Car si Ferrari se soumet à la réglementation, ce n’est pas au détriment de la performance. La 488 GTB embarque ainsi un nouveau V8 biturbo de 3,9 litres développant 670 ch à 8 000 tr/min et 760 Nm disponibles dès 3 000 tr/min. De quoi faire entrer la berlinette dans le club fermé des engins capables de pulvériser la barre des 100 km/h en 3 secondes tout rond, celle des 200 km/h en moins de 9 s (8,3, pour être précis) et d’atteindre les 330 km/h. Le tout avec une consommation normalisée de 11,4 l/100 km…
Visuellement, la parenté entre les Ferrari 488 GTB et 458 Italia reste évidente, malgré les changements flagrants. On remarque surtout les énormes prises d’air creusées dans les flancs à l’arrière afin de gaver les deux turbos. Mais les plus attentifs noteront également la calandre mise à jour, tout comme le capot avant sculpté afin d’améliorer l’aérodynamique, permettant à la 488 d’annoncer 50% d’appui supplémentaire par rapport à la 458. L’arrière évolue également avec un look plus épuré et des sorties d’échappement rappelant celles de la Speciale. Il ne reste désormais plus qu’une véritable question : cette 488 parviendra-t-elle à nous faire oublier la folie du V8 atmosphérique ?