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KOENIGSEGG One:1
Vincent Desmonts le 06/03/2014
1 360 chevaux pour 1 360 kilos : telle est l'équation hallucinante de la Koenigsegg One:1 présentée au salon de Genève. Un monstre que le constructeur suédois n'hésite pas à qualifier de « Megacar » !
Christian von Koenigsegg a l’habitude de voir grand. Les sportives qu’il conçoit revendiquent toujours un niveau de performance très élevé et un souci du détail quasi obsessionnel. Mais avec la One:1 dévoilée à Genève, Koenigsegg place la barre très haut, en atteignant le rapport poids/puissance mythique de 1 !
En effet, la Koenigsegg One:1 embarque un V8 5 litres maison suralimenté par deux turbos à géométrie variable développant la bagatelle de 1 360 chevaux (et 1 371 Nm de couple!), la bête ne pesant que 1 360 kilos avec tous ses fluides et la moitié d’un plein de carburant. Forcément, avec de telles caractéristiques, les performances donnent le tournis. Ainsi, la One:1 serait-elle capable d’accélérer de 0 à 400 km/h en... 20 secondes ! Les freins en céramique permettent quant à eux un 400 à 0 km/h en moitié moins de temps. La vitesse maximale n’est pas communiquée, mais les pneumatiques Michelin Cup 2 spécialement développés sont capables d’encaisser jusqu’à 440 km/h. Rappelons que la plus véloce des Bugatti Veyron, la Super Sport, plafonne à « seulement » 431 km/h...
La Koenigsegg One:1 doit être produite à seulement 6 exemplaires, et la marque suédoise la présente comme la première vraie « Megacar », puisque la puissance de son V8 équivaut à 1 000 kilowatts, soit... 1 mégawatt ! Reste qu’avec cette montagne de chevaux et de couple (plus de 1 000 Nm disponibles de 3 000 à 7 500 tr/min), le pilote devra être au meilleur de sa forme. Il pourra cependant compter sur une boîte à double embrayage et 7 rapports, un différentiel piloté électroniquement, un antipatinage à cinq modes et une coque en carbone ultra-rigide. Les liaisons au sol sont constituées de doubles triangles aux quatre coins avec des ressorts en carbone et un amortisseur Triplex à l’arrière destiné à réduire les effets de cabrage et de plongée.
Côté style, la Koenigsegg One:1 ne fait pas dans la dentelle et se barde d’appendices et accessoires aérodynamiques en tout genre, afin que ce monstre puisse résister à la tentation de jouer les filles de l’air. Du coup, la One:1 génère la bagatelle de 610 kilos d’appui à 260 km/h, et jusqu’à 830 kilos à 440 km/h ! Tout a été conçu pour augmenter la portance négative : à cet effet, Koenigsegg a ajouté des ouïes sur le capot et au dessus des roues, des doubles ailettes de chaque côté à l’avant, ou encore un aileron en deux parties qui semble emprunté à un Airbus.
Dans l’habitacle, l’ambiance est quasi monacale : un peu de cuir, pas mal d’Alcantara et surtout beaucoup de carbone. Qu’on se le dise, la Koenigsegg One:1 n’est pas là pour amuser la galerie ! Son tarif d’environ deux million d’euros devrait d’ailleurs en refroidir plus d’un...