JAGUAR XFR-S Sportbrake

Admettons le tout de suite : il nous semble difficile de ne pas adorer l’idée de combiner une large capacité de chargement avec une puissance déraisonnable. Depuis l’avènement de l’Audi RS2, les « superbreaks » occupent donc une place à part dans le monde de l’automobile. Et si le marché reste dominé par les Mercedes AMG et Audi RS (la M5 Touring n’est aujourd’hui qu’une hypothèse), quelques concurrents viennent parfois timidement se frotter au trio infernal.

« Timidement » n’est cependant pas un terme qui semble approprié pour la Jaguar XFR-S Sportbrake. Car lorsqu’on arbore une peinture aussi bleue que celle qu’elle porte (partagée avec la berline) et que l’on affiche de façon aussi ostensible ses intentions de dévoreuse de route, c’est qu’on monte sur le ring avec une confiance inébranlable ! En même temps, lorsque les 550 ch proviennent d’un V8 à compresseur aussi charismatique que le bloc de Coventry, que l’on dispose de la fabuleuse boîte automatique ZF à 8 rapports, d’un différentiel autobloquant et d’un profil aussi séduisant que celui de la Jaguar XF Sportbrake, on peut avancer avec confiance.

Bien que le châssis profite de réglages spécifiques, le break devrait offrir une expérience de conduite similaire à celle de la berline. On peut donc d’ores et déjà avancer que, malgré un comportement et des performances en léger retrait par rapport aux Mercedes E63 et Audi RS6, la Jaguar XFR-S Sportbrake devrait profiter d’une personnalité totalement unique, capable d’être aussi déjantée que raffinée. Et pouvoir atteindre 300 km/h, franchir les 100 km/h en 4,6 s et transporter 1 675 litres de chargement dans une Jaguar est nécessairement une proposition alléchante.

Si vous prévoyez le déménagement le plus rapide du monde, les première livraisons devraient avoir lieu cet été.