NISSAN 370 Z

Après une 300 ZX Biturbo trop pataude et quelques années d’absence, la 350 Z, en 2002, avait marqué la renaissance d’un mythe né en 1969 avec la Datsun 240 Z « S30 ». En quarante ans, plus de 1,7 millions de Z sont sorties des chaînes ! La carrosserie superbement dessinée de la 350 Z, son V6 3.5 litres, dont la dernière mouture affiche 313 ch, sa présentation intérieure réussie et son comportement ludique ont séduit dans le monde entier, et notamment aux Etats-Unis où son succès fut remarquable. Il faut bien entendu ajouter à la liste de ses atouts un prix canon par rapport à ses prestations, soit un peu plus de 35 000 euros en France pour une version de base. A ce prix, la Japonaise n’avait tout simplement pas de concurrentes…

Aujourd’hui, Nissan prépare activement la venue de sa nouvelle 370 Z en Europe après un lancement commercial aux Etats-Unis il y a quelques semaines. Si le constructeur a développé son nouveau modèle sur la base existante, les changements sont toutefois plus profonds qu’il n’y paraît. Outre une ligne redessinée, plus trapue, plus musclée et superbement agressive avec des optiques avant et arrière en pointe de flèche, des micro-vitres de custode et des hanches fortement évasées, on notera un empattement raccourci de 10 mm, bénéfique à la vivacité, une longueur totale amputée de 7 cm et une largeur supérieure de 3,3 cm. La voie arrière, pour sa part, gagne 5,6 cm. L’habitacle, entièrement redessiné et annoncé plus qualitatif, perpétue le style inauguré sur la 350 Z.

On retrouve notamment le bloc d’instruments solidaire de la colonne de direction (comme, à l’époque, la Porsche 928), ce qui permet un réglage optimum, mais Nissan annonce à ce sujet une amélioration de l’ergonomie, et notamment une visibilité améliorée vers l’avant.

Plus compacte, la 370 Z est également plus légère de 32 kg grâce à l’utilisation plus poussée d’aluminium. Les panneaux de portes, le capot moteur et le hayon font appel à ce matériau.

Nissan a également fortement travaillé la rigidité de la caisse, qui posait problème sur la 350 Z en cas d’utilisation intensive. Le train avant, revu, repose notamment sur un nouveau berceau plus rigide. Et on trouve à nouveau une barre anti-rapprochement dans l’habitacle, à l’arrière. Sous le capot, exit l’ancien V6 3.5 litres « VQ35 HR » et place au « VQ37 VHR » cubant 3.7 litres, celui des Infiniti G37 et FX37. La puissance passe de 313 à 6800 tr/mn à 331 ch à 7000 tr/mn et le couple, presque inchangé, de 358 à 4800 tr/mn à 365 Nm à 5200 tr/mn. Ce V6, annoncé plus « propre », peut être accouplé au choix à une boîte manuelle à six rapports dotée d’un système automatique de talon pointe, le premier sur une voiture de série à boîte mécanique ou à une nouvelle boîte automatique à sept rapports. Commercialisation cet été.