Salon de Genève 2007

MERCEDES Classe C

David Lamboley le 01/03/2007

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La Mercedes Classe C a connu un grand succès. Elle prend aujourd'hui une retraite méritée, détrônée par une nouvelle version.

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Il y a presque sept ans, en mai 2000 exactement, la Mercedes Classe C deuxième du nom débutait sa carrière dans l’hexagone. Malgré des tarifs élitistes (le ticket d’entrée des versions actuelles débute à 30 000 euros !) et des prestations pas toujours à la hauteur de ses concurrentes moins « statutaires », la petite Mercedes a connu un grand succès, notamment grâce à ses multiples motorisations diesel. L’étoile allemande prend aujourd’hui une retraite bien méritée, détrônée par une version totalement nouvelle.

Cette Classe C nouvelle mouture apparaît plus volumineuse (+ 5,5 cm en longueur, + 4,2 cm en largeur et + 4,5 cm en ce qui concerne l’empattement), ce qui devrait être directement bénéfique à l’habitabilité. L’habitacle, justement, arbore un style plus moderne, sans pour autant bousculer l’ordre établi. Tout est nouveau, mais à sa place, la liste d’option est plus étoffée (notamment avec le Pre Safe, un système déjà vu sur la Classe S et qui permet de « prévoir » une collision en repositionnant éventuellement les sièges, en fermant les vitres ou le toit ouvrant et en ajustant la tension des ceintures de sécurité…) et la qualité des matériaux et l’assemblage ont fait l’objet d’un soin tout particulier. Il est vrai que Mercedes avait perdu du terrain sur ce plan au cours de ces dernières années. Le volume du coffre, quand à lui, passe de 455 à 475 litres.

Esthétiquement, le nouveau code stylistique maison est appliqué à la lettre : comme la grande Classe S commercialisée en automne 2005, la nouvelle Classe C arbore une ceinture de caisse plongeante encore accentué par un pli de tôle courant le long des flancs. Les arches de roues, auparavant discrètes, prennent de l’ampleur. La face avant, elle, paraît plus verticale et abandonne les optiques bulbeuses pour revenir à des formes plus classiques. La calandre typique s’élargit et arbore un profil en V dans sa partie inférieure, ce qui renforce l’aspect dynamique de l’ensemble.

Les versions Avantgarde, à tendance sportive, s'offrent même une petite coquetterie : une calandre spécifique avec l'étoile au centre. La partie arrière, classique, offre un capot visuellement plus court. Voilà pour les grands lignes, qui changent dans la continuité. Il est vrai qu’à ce niveau de gamme, les exercices de style ne sont pas vraiment appréciés de la clientèle…

Elle n’a pas vraiment l’air, comme ça, mais la nouvelle étoile brille par un coefficient de pénétration dans l’air très favorable : avec un Cx de seulement 0,27, les ingénieurs ont fortement travaillé l’aérodynamique. Concernant le châssis, cette nouvelle Classe C repose sur des voies avant et arrière élargies, gage d’une meilleure stabilité en courbe. L’empattement plus généreux, outre un gain pour le bien-être des passagers arrière, devrait également renforcer la tenue de cap à hautes vitesses.

Le schéma de la version précédente est reconduit concernant les trains roulants. A l’avant, on retrouve des combinés pseudo McPherson triangulés, alors que le train arrière fait appel à un principe multibras et ressorts hélicoïdaux. Le constructeur promet une meilleure agilité et un confort accru, ce que nous ne manquerons pas de vérifier lors de nos premiers essais. Notons également la possibilité de choisir l’option suspension pilotée (dès l’automne 2007) qui permettra notamment de choisir parmi plusieurs modes, plus ou moins fermes.

Quatre moteurs seront proposés dans un premier temps. Côté essence, la C 200 K ouvre le bal avec son petit quatre cylindres à compresseur qui passe de 164 à 184 ch. Le V6 de la C 280 ne change pas et affiche toujours 231 ch. Enfin, la C 350 offre toujours 272 ch à travers son excellent V6 de 3.5 litre, uniquement accouplé à la boîte automatique à 7 rapports 7-Gtronic.

On notera que chez Mercedes, contrairement à Audi, l’injection directe essence n’est pas au programme. Dans le camp des diesel (qui représentent plus de 90% des ventes de Classe C), les premiers à apparaître sont le 200 CDI (qui passe de 122 à 136 ch) et le 220 CDI (qui évolue de 150 à 170 ch). Il faudra attendre le mois de juillet pour choisir le plus petit moteur essence disponible, le 4 cylindres 1.8 litre à compresseur qui passe de 143 à 156 ch (C 180 K). Même chose pour la C 230 (le V6 reste à 204 ch) et le « gros » V6 diesel animant la C 320 CDI, qui affichera toujours 224 ch. Ensuite, il ne manquera que le break, les versions à transmission intégrale et la sportive AMG, qui frisera les 400 ch. Au fait, dernière chose, les tarifs évoluent eux aussi : comptez 4000 euros de plus pour passer de l’ancienne à la nouvelle C 350…

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