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LAND ROVER Defender
Stéphane Schlesinger le 11/09/2019
71 ans ! C'est le temps qu'il aura fallu au Land Rover originel pour se trouver un descendant. Présenté au salon de Francfort, il change presque complètement de formule par rapport à son prédécesseur.
71 ans ! C’est le temps qu’il aura fallu au Land Rover originel pour se trouver un descendant. Présenté au salon de Francfort, il change presque complètement de formule par rapport à son prédécesseur.
Exit le 4x4 hyper rustique conçu initialement pour des travaux agricoles, utilisant un châssis séparé, place à un véhicule ultramoderne et surtout, parfaitement civilisé. Le nouveau Defender bénéficie d’une mue comparable à celle de la Mini R50 face à celle de 1959. Mais que les amateurs se rassurent, le Defender 2019, même s’il récupère la structure monocoque en aluminium des Discovery et Range, en la modifiant et la renommant D7X (elle gagne encore en rigidité), demeure un authentique tout-terrain. 4x4 permanent, il profite en effet de différentiels à blocage actif au centre et à l’arrière associés au système Terrain Response configurable par le conducteur. La garde au sol atteint jusqu’à 293 mm et le véhicule est capable de franchir des gués de 90 cm de profondeur maxi. Les angles d’attaque et de fuite se montent à 38° et 40°, grâce aux roues repoussées aux 4 coins, alors que le système de « capot transparent », étrenné sur le dernier Evoque et fonctionnant avec des caméras, permet de voir sur écran exactement où on place les roues. Enfin, les trains roulants, désormais à 4 roues indépendantes, peuvent recevoir une suspension pneumatique capable de rehausser encore le véhicule. Une refonte totale donc, soit une stratégie opposée à celle de Jeep dont le Wrangler demeure bien plus « roots ».
Le plus étonnant avec le Defender, c’est encore son design très réussi, nettement inspiré de son devancier mais ultramoderne, à tel point qu’on dirait presque un concept-car. Le dessin des feux arrière, en particulier, est très séduisant. Le même constat s’impose à l’intérieur, presque luxueux mais bardé de références à l’ancien modèle tout en restant au fait de la technologie avec ses écrans TFT et sa compatibilité avec la téléphonie 5G. Les mises à jour du véhicule, stockées sur un cloud, se feront même de chez soi ! Quant aux fameuses capacités de traction, elles sont préservées : le Land peut tirer une charge de 3,5 tonnes, et accueillir 300 kg sur sa galerie.
Sous le capot, on retrouve les moteurs Ingenium essence et diesel, des 4 cylindres 2,0 l développant 200 et 240 ch en brûlant du gasoil et 300 ch en essence. Un 6-cylindres 3,0 l turbo « mild hybrid » est également au programme (400 ch), alors qu’un hybride rechargeable est attendu pour 2020. Ils s’attèlent tous à l’excellente boîte auto ZF à 8 rapports.
Disposant d’immenses possibilités de personnalisation, le Land Rover Defender s’offre en deux longueurs (90 et 110), seule la seconde étant commercialisée au lancement. Malheureusement, toutes ces qualités se monnaient relativement cher : dès 49 900 euros, plus 10 500 euros de malus à cause des 199 g/km que le 4x4 anglais (quoique fabriqué en Slovaquie) émet au minimum...