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FERRARI Portofino
Stéphane Schlesinger le 05/09/2017
Succédant à la California, la Portofino en conserve la formule mais la peaufine... sans faire de vagues.
Quoique controversée, la California a été un succès : plus de 15 000 exemplaires vendus. En toute logique, Maranello lui offre une descendante conceptuellement identique : la Portofino. Celle-ci conserve donc le V8 3,9 l biturbo avant, la boîte 7 à double embrayage, le toit dur rétractable et les places arrière (minuscules), mais améliore tout. Le bloc passe à 600 ch (+ 40 ch), le châssis voit sa rigidité en torsion augmenter tandis que le poids baisse (mais on ne sait pas encore de combien). Les performances sont naturellement hors normes, avec un 0 à 100 km/h exécuté en 3,5 s et une vitesse maxi supérieure à 320 km/h. Mais vu les contraintes de circulation, elles resteront théoriques pour la plupart des propriétaires, qui devront plus apprécier leur monture pour ses sensations. Avec des masses réparties à 54 % à l’arrière, on devine que le châssis sera très mobile, d’autant que le différentiel à glissement limité, désormais du type E diff 3, s’associe à l’antipatinage évolué F1 Trac, comme sur la 812 Superfast. Seulement, la Portofino se distingue par une première sur une Ferrari de route : une direction à assistance électrique. On espère qu’elle se montrera suffisamment informative sans se montrer instable, le constructeur annonçant qu’elle est 7 % plus directe que sur une California. Face à cette dernière, la Portofino perd un détail qui a son importance : elle n’a plus d’inscription Pininfarina sur ses flancs. En effet, son design a totalement été réalisé en interne. Doit-on s’en plaindre ? Nous vous laissons seuls juges.