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Mondial de Paris 2004
LANCIA Musa
Gilles Bonnafous le 25/09/2004
La Lancia Musa, version chic de la Fiat Idea est construit sur la même base que sa cousine turinoise.
Après l’Ypsilon lancée il y a un an, Lancia complète sa gamme avec une deuxième petite voiture, la Musa. De quoi conforter les résultats encourageants enregistrés en France par la marque italienne, qui a enregistré à la fin août 2004 une progression de ses ventes de 46,5% par rapport à 2003. Il est vrai que le niveau reste faible avec 1956 véhicules, dont 1450 Ypsilon.
La Musa est la version Lancia, c’est-à -dire habillée chic, de la Fiat Idea. Construit sur la même base que sa cousine turinoise, ce petit monospace joue les bourgeoises pour la clientèle des beaux quartiers. Côté design, le visage a été redessiné avec calandre Lancia enchâssée au cœur d’un regard mutin, tandis que le hayon se fait plus galbé. Quelques chromes ont été ajoutés. L’ensemble est fort réussi.
L’habitacle a été retravaillé et l’équipement enrichi. Deux niveaux sont offerts : Oro et Platino. S’agissant de ce dernier, on observe un choix de matières plus nobles que sur l’Idea, une sellerie qui marie les microfibres (un revêtement que l’on retrouve également sur les contre-portes), le cuir (en option) et l’alcantara. De belles harmonies de couleur, des compteurs à fond blanc et un volant en cuir à quatre branches participent à l’ambiance et complètent l’impression de qualité que l’on ressent à bord.
Illustration d’une heureuse tendance qui se généralise, l’intérieur est inondé de lumière grâce à un toit ouvrant panoramique monté en série. Baptisé GranLuce et constitué de deux panneaux vitrés, il couvre 70% de la surface du pavillon.
Pour autant, le côté pratique n’a pas été négligé au bon goût. La Musa offre la même modularité que l’Idea. Les possibilités d’aménagement sont nombreuses et les rangements multiples (pas moins de 21). A l’arrêt, les dossiers des sièges avant rabattables permettent aux passagers arrière de s’allonger, d’autant que la banquette arrière coulisse et que les dossiers arrière sont inclinables. Des équipements qui ne sont pas sans conséquences sur le poids, 1340 kilos tout de même.
Trois moteurs sont proposés au choix du client, deux turbodiesel à rampe commune et un groupe essence. Ce dernier n’est autre que 1,4 litre 16 soupapes de 95 ch de la gamme Fire. Mais la clientèle lui préférera sans doute le 1,3 litre Multijet, un diesel à quatre soupapes de 70 ch au couple de 180 Nm. Signe des temps, la monte la plus puissante est le JTD de 1,9 litre développant 100 ch, qui entraîne la voiture à 175 km/h. A l’évidence le meilleur choix. Ces mécaniques sont accouplées à une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports. En option, la boîte robotisée DFS (Dolce Farniente System), également montée sur l’Ypsilon, est disponible, sauf sur le 1,9 litre.
La sophistication de la Musa se paie assez cher, aux alentours de 20 000 €. La voiture est commercialisée en France depuis 16 octobre 2004.