BUGATTI Divo
Stéphane Schlesinger le 14/10/2018
Reprenant elle aussi le nom d'un pilote français, la Bugatti Divo se veut plus exclusive que la Chiron. Mais à ce niveau de gamme, plus c'est cher, plus ça se vend...
La France, l'autre pays de la supercar... En réalité, avant la guerre de 40, c'est dans l'Hexagone que l'on fabriquait les plus belles voitures du monde, la Bugatti Atlantic pouvant même considérée comme l'ancêtre des supercars. Aujourd'hui, la marque, propriété du Groupe VW, se veut carrément spécialiste de l'hypercar. On a eu la Veyron, et ses 1001 petits chevaux, puis la Chiron forte de 1 500 ch, et voici la Divo, qui justement comporte des références esthétiques à l'Atlantic, notamment par sa crête de toit. Cela dit, la finesse des Bugatti d'antan n'est qu'un lointain souvenir...
Face à la Chiron, dont elle se veut une version plus exclusive, elle reste à la même puissance mais s'allège de 35 kg (total de 1 960 kg tout de même...). Ce qui n'a strictement aucune importance avec le couple monstrueux de 1 600 Nm que développe son W16 8,0 l doté de 4 turbos. Plus intéressant, elle voit son appui aérodynamique croître de 90 kg (456 kg au total), grâce à une carrosserie entièrement redessinée. Intéressant pour une voiture capable de 380 km/h, même si elle est la moins rapide des Bugatti modernes ! Mais certainement la plus efficace sur circuit, puisqu'elle peut encaisser 1,6 G en latéral. Sur la piste de Nardo, la Divo tourne en effet 8 secondes plus vite que la Chiron. En accélération, elle franchit les 100 km/h en 2,4 s, ce qui ne la met pas tout à fait à l'abri d'une Tesla Model S.
Seules 40 Divo seront fabriquées, et facturées quelque 6 millions d'euros TTC. Si elle vous intéresse, sachez qu'elle avale 22,5 l/100 km en moyenne et que toutes sont vendues... Pas trop déçu ?