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BMW Série 3 (G20)
Stéphane Schlesinger le 03/10/2018
Entièrement inédite, la nouvelle BMW Série 3 G20 préserve l'esprit de sa devancière et en reprend certaines mécaniques, qu'elle actualise. Mais le reste est nouveau.
Depuis son apparition en 1975, la gamme Série 3 s’est écoulée à quelque 15 millions d’exemplaires. Pour sa 7ème génération, elle fait entièrement peau neuve mais cela n’apparaît pas de façon spectaculaire. Elle est immédiatement identifiable en tant que Série 3, donc conserve son caractère propre, au contraire de la Série 5 que l’on peut parfois confondre avec une 7.
Pourtant, presque tout est nouveau, de la plate-forme prévue pour accueillir des motorisations thermiques, hybrides et électriques, à la carrosserie reprenant les nouveaux codes de BMW. Comme par exemple les rognons monobloc ou encore le pli Hoffmeister inversé. Mais qu’on ne s’y trompe pas, si l’allure demeure classique, le Cx affiche la valeur absolument remarquable de 0,23 (0,26 sur l’ancienne génération). Concrètement, cela favorise la vitesse de pointe (non pertinent en France) et abaisse la consommation (vu le prix des carburants, c’est crucial). Comme de surcroît, la BMW s’allège jusqu’à 55 kg face à celle qu’elle remplace (tout en s’allongeant : 4,70 m, soit + 7 cm), elle se montre particulièrement frugale. En 320d (190 ch), elle ne réclame officiellement que 4,2 l/100 km avec la boîte 8 automatique optionnelle. Vraiment peu pour une voiture capable de 240 km/h en pointe.
Curieusement, la motorisation la plus alléchante au lancement brûle du gasoil. C’est la 330d, la seule de la gamme à profiter de 6-cylindres, et aussi la plus puissante avec ses 265 ch. Pour autant, elle ne réclame que 4,7 l/100 km en moyenne normalisée : le diesel n’est pas enterré, loin de là ! Surtout que la 330d atteint les 100 km/h en 5,5 s.
En essence, il n’y a qu’un 4-cylindres, en 184 ch (320i) et 230 ch (330i). Deux versions elles aussi économes, avalant respectivement en moyenne 5,7 et 5,8 l/100 km. Par la suite, une 330e iPerformance hybride plug-in (252 ch) est attendue, qui peut rouler 60 km en tout électrique. Plus attractive pour les passionnés sera la 340i M Sport (dotée d’un différentiel piloté couplé au système xDrive à 4 roues motrices), avec son 6-cylindres de 372 ch qui la catapultera de 0 à 100 km/h en 4,4 s. Voilà qui commence à parler !
Côté liaisons au sol, on retrouve à l’avant un McPherson guidé par de multiples tirants et un essieu mutlibras à l’arrière. Un ensemble qui reçoit des amortisseurs au tarage progressif en continu, à ne pas confondre avec les éléments pilotés optionnels.
Dans l’habitacle, où l’espace s’accroît face à l’ancien modèle, on remarque l’affichage entièrement digital de la planche de bord, qui conserve la traditionnelle console orientée vers le volant. Tous les gadgets sécuritaires à la mode sont là, assistant au maintien de voie, système d’évitement d’obstacle, freinage d’urgence prenant les cyclistes en compte… Sans oublier l’écran central tactile, l’iDrive ou encore le BMW Intelligent Personal Assistant, qui répond aux questions qu’on lui pose sur, par exemple, les fonctionnalités de la voiture.
La nouvelle BMW Série 3 est d’ores et déjà disponible à la commande, de 41 900 € en 320d Lounge à 56 200 € en 330d M Sport. Seule essence pour l’instant au tarif, la 330i débute à 46 800 € en Lounge BVA. Les livraisons ne commenceront cela dit, pas avant mars prochain. La concurrence peut trembler.