OPEL Ampera-e
Vincent Desmonts le 26/09/2016
Après avoir été pionnier des hybrides rechargeables avec l'Ampera, Opel se lance désormais sur le marché de l'électrique avec l'Ampera-e.
Attention, ne pas confondre ! Cousine de la Chevrolet Volt, l’Opel Ampera était une hybride rechargeable, mariant moteurs électrique et thermique. Mais l’Ampera-e qui fait ses débuts au Mondial de Paris est, elle, une parente de la Chevrolet Bolt (avec un B!) américaine. Et c’est une pure électrique, comme les Renault Zoé, BMW i3… ou Tesla Model S. Mais l’Opel Ampera-e appartient déjà à la seconde génération des voitures électriques : elle a été entièrement conçue pour ce type propulsion et bénéficie des dernières évolutions en matière de batteries. Résultat, son autonomie « officielle » selon le cycle d’homologation européen excède les 400 km. Ce qui devrait équivaloir à plus de 300 km de rayon d’action dans la vie réelle. Lorsque l’on sait que le manque d’autonomie des véhicules électriques est le premier frein à l’achat, on se dit que des barrières psychologiques vont tomber ! D’autant que l’Ampera-e affiche tout de même 204 ch et 360 Nm de couple, ce qui lui permet d’accélérer de 0 à 50 km/h en 3,2 secondes.
Côté look, pas d’esbroufe : l’électrique d’Opel adopte des lignes de minispace, gages d’une bonne habitabilité. Les 288 cellules des batteries lithium-ion (capacité : 60 kWh) prennent place dans le plancher, laissant suffisamment d’espace pour 5 personnes et 381 litres de bagages. L’Opel Ampera-e sera commercialisée courant 2017, à un tarif encore inconnu. Sa cousine américaine la Chevrolet Bolt est affichée là-bas à partir de 37 495 dollars, soit environ 33 400 €.