INFINITI Q60
Stéphane Schlesinger le 06/10/2016
La nouvelle Infiniti Q60 combine élégance, puissance et technologie de haut niveau pour tenter de sortir du lot.
Marque premium de l’alliance Renault-Nissan, Infiniti trouve son public aux Etats-Unis mais pas vraiment en Europe. La marque y reste loin de Lexus, mais devrait immatriculer environ 15 000 voitures en 2016, ce qui représente une très forte hausse. La Q60, coupé qui vient d’arriver en France, ne devrait guère influer sur les ventes car chez nous ce type de carrosserie ne déplace pas les foules. Néanmoins, il reste vecteur d’image et avec son look fin et personnel, la Q60 mérite qu’on s’attarde sur elle. Surtout qu’elle propose un haut niveau technologique. La version S se dote d’un V6 3.0 biturbo de 405 ch (et 475 Nm) couplé à une boîte automatique à 7 rapports qui transfère la puissance à une transmission intégrale typée propulsion. Et ce n’est pas tout : le châssis comporte des roues arrière directrices ainsi qu’un amortissement piloté. Pas mal ! Malgré un poids trop élevé de 1 874 kg (une BMW 440i XDrive auto reste à 1 625 kg), la Q60 S atteint les 100 km/h en 5,0 s (250 km/h au maxi). Revers de la médaille, elle réclame 9,1 l/100 km en mixte, soit 208 g/km de CO2 (et un malus de 8 000 €). La rivale bavaroise accélère plus fort et consomme moins malgré sa puissance inférieure (326 ch).
Plus modeste, la 2.0 turbo (4 cylindres) d’entrée de gamme (211 ch pour 350 Nm) n’est plus qu’une propulsion (sans amortisseurs électroniques) mais conserve la boîte automatique ainsi que le train arrière directeur. Elle franchit les 100 km/h en 7,3 s et se contente de 6,8 l/100 en mixte normalisé, soit 154 g/km et 1 600 € de malus.
Les prix ? Ils débutent à 44 390 € en 2.0 et 56 950 € en V6. Compte-tenu de la technicité, du suréquipement (sièges électriques en cuir, jantes de 19 et freinage autonome sur toutes les versions) et de la puissance de l’auto, ils sont bien placés.