Histoire de la marque
McLaren a été fondée en tant que l'écurie Bruce McLaren Motor Racing en 1963. Originaire de Nouvelle-Zélande, Bruce McLaren se passionne très tôt pour la mécanique auto, qu'il apprend grâce à son père, garagiste dans la banlieue d'Auckland. Après des débuts prometteurs en course de côte, il se lance dans la compétition en monoplace et remporte son premier Grand-Prix en 1959, à seulement 22 ans. Trois ans plus tard, il termine troisième du championnat, puis crée son écurie, qui fait ses débuts à Monaco en 1966
Mais il faudra attendre 1968 pour que l'équipe remporte ses premières victoires, d'abord avec Bruce McLaren (Belgique), puis avec Denny Hulme (Italie et Canada). McLaren ne verra cependant pas son écurie remporter le championnat : il se tue en 1970 à Goodwood en testant une nouvelle voiture. Teddy Mayer le remplace à la tête de l'équipe, et embauche les pilotes Dan Gurney et Peter Gethin, mais les succès tardent à venir. En 1972 et 1973, l'équipe est troisième du championnat constructeurs, mais décroche enfin la première place en 1974 grâce à Emerson Fittipaldi, couronné champion du monde à seulement trois points de Clay Regazzoni sur Ferrari.
Fin 1975, Fittipaldi quitte McLaren, et est remplacé in extremis par le Britannique James Hunt. La saison suivante, l'affrontement avec Niki Lauda défraie la chronique : il faudra le terrible accident de l'Autrichien au Nürburgring et son abandon lors de l'ultime course de la saison, au Japon, pour que Hunt devienne champion du monde. L'écurie McLaren, elle, termine deuxième derrière Ferrari.
Après ce demi-succès, l'équipe néo-zélandaise entre ensuite dans une période difficile, malgré la présence de pilotes talentueux (Hunt, Tambay, Watson, Prost). McLaren est contrainte de fusionner avec l'écurie du Britannique Ron Dennis, qui prend les commandes en 1980. Celui-ci impulse des évolutions techniques : l'abandon des châssis en aluminium au profit du carbone (1981), l'adoption d'un moteur turbo (1982). Dans le même temps, McLaren parvient à débaucher Niki Lauda et à décrocher le double titre en 1984 avec la MP4/2. Rebelote en 1985, cette fois avec Alain Prost. C'est une période faste pour l'équipe, qui monopolisera les podiums jusqu'en 1993, Ayrton Senna décrochant trois doubles titres en 1988, 1990 et 1991.
C'est à la même époque que l'ingénieur Gordon Murray convainc Ron Dennis de concevoir la supercar de route ultime : ce sera la McLaren F1, dotée d'un V12 de 558 chevaux, d'une coque en carbone et d'un habitacle où trois sièges sont implantés en triangle. Un total de 106 exemplaires sont produits de 1992 à 1998, dont 7 prototypes et 28 F1 GTR destinées à la compétition.
En Formule 1, l'écure McLaren se maintient à un haut niveau, décrochant un nouveau titre mondial en 1998, et offrant le championnat des pilotes à Mika Häkkinen (1998 et 1999) et Lewis Hamilton (2008). Juste après Ferrari, c'est l'équipe ayant la plus grande longévité dans la discipline. Depuis 1995, Mercedes est le motoriste officiel de l'écurie, un partenariat qui se traduit par la production de la Mercedes SLR McLaren, une GT à moteur avant disponible en coupé et cabriolet, et dotée d'un V8 5,4 litres suralimenté développant de 626 à 680 chevaux suivant les versions. L'auto sera produite de 2003 à 2010, sans jamais atteindre les objectifs initiaux de 500 unités par an.
En 2011, McLaren dévoile la MP4-12C, un nouveau modèle à moteur central développé entièrement en interne. Doté d'un V8 biturbo, d'une boîte à double embrayage et d'une coque en carbone, la MP4 vise les Ferrari 458 et Lamborghini Gallardo. L'année suivante, McLaren lance son « hypercar », la P1 qui reçoit également un V8 biturbo, mais complété par un système hybride, portant la puissance totale à 903 chevaux. Avec son système hybride innovant, la P1 a ouvert la voie à une nouvelle génération de véhicules hybrides et a renforcé la position de McLaren comme leader dans le secteur des supercars.
En poursuivant sur cette lancée, McLaren a élargi sa gamme avec plusieurs séries distinctes, notamment les Sports Series, Super Series et Ultimate Series, chacune ciblant différents segments du marché des voitures de haute performance.
En 2018, McLaren a continué d'explorer les limites de la performance et du design automobile avec le lancement de la McLaren Speedtail, une hypercar qui repousse les frontières de la vitesse et du luxe. La Speedtail, avec sa forme futuriste et ses performances impressionnantes, incarne la quête continue de McLaren pour l'innovation et l'excellence.
Avec l'Artura porduite en 2021, McLaren lance sur le marché sa toute première auto de grande série hybride rechargeable, en attendant de maîtriser la technologie 100% électrique.