- HISTOIRE
- MARQUES ET CONSTRUCTEURS
- SAGA TRIUMPH
Saga Triumph
Pour le plus grand nombre, Triumph, c'est d'abord la formidable success story d'une dynastie, celle des TR (TR 2 à TR6), qui a connu une diffusion planétaire et rendu la marque célèbre aux quatre coins du monde. Conçue en grande partie pour le marché américain, cette lignée a rapporté une montagne de dollars à la couronne britannique grâce à la fidélité qu'elle a su garder, pendant plus de vingt ans, à une formule et à un esprit. Mais, tout au long de son histoire, Triumph a également produit de nombreux modèles de berlines, sans parler des vélos et des motos qui sont à l'origine de la firme. Fondé par deux Allemands installés en Grande-Bretagne, Siegfried Bettman et Mauritz Schulte, Triumph attendra 21 ans pour passer de la fabrication de motocyclettes (la première apparaît en 1902) à la construction de voitures, en 1923. Bel exemple de marketing, le nom Triumph a été choisi en raison de son intelligibilité dans pratiquement toutes les langues européennes. Parmi les modèles de l'entre-deux-guerres, dont certains sont motorisés par des mécaniques Coventry-Climax, deux émergent du lot, la Gloria, dont il a existé un charmant roadster, et la Dolomite. En situation de faillite à la fin des années trente, Triumph sera racheté par la Standard Motor Company au lendemain de la guerre. C'est cette marque qui fournira son moteur à la dynastie des TR. Ironie de l'histoire, sauvé par Standard, Triumph, grâce au succès des TR, éclipsera son protecteur qui disparaîtra faute de trouver des clients pour ses produits Les années soixante verront Triumph entrer dans le giron de Leyland. La marque connaîtra un autre grand succès, l'Herald, qui sera rejointe dans les sommets du hit parade par l'un de ses dérivés, la jolie petite Spitfire. Hélas, la sortie de scène de Triumph sera moins glorieuse avec la naissance de la TR7, dernière (à tous points de vue) de la lignée TR, et la nipponisation de la firme obligée par Leyland de construire des Honda sous licence
Sommaire
Historique Triumph
Bel exemple de marketing, le nom Triumph a été choisi en raison de son intelligibilité dans pratiquement toutes les langues européennes.
Les Triumph d'avant guerre
Gloria, Dolomite Straight Eight et Dolomite 1937 à la calandre américanisée sont autant de modèles sportifs de qualité, qui, sous l'impulsion de Donald Healey, s'illustrent en rallyes.
Les Triumph des années 50 à 70
De la Renown d'après guerre à la brillante 2500 PI, Triumph a toujours revendiqué un statut de constructeur généraliste.
TRIUMPH Herald et Vitesse
Berline deux portes à la ligne séduisante, la Triumph Herald constituera l'un des grands succès commerciaux de la marque.
TRIUMPH Spitfire
S'adressant en priorité à la clientèle des jeunes, la Triumph Spitfire prend pour base l'Herald, dont elle constitue un dérivé sportif.
TRIUMPH Stag
Conçue pour le marché américain et dotée d'un V8 de trois litres, la Triumph Stag est une voiture bourgeoise et élégante. Une Triumph originale à redécouvrir.
TRIUMPH TR2 et TR3
Conçue pour chasser les dollars, la Triumph TR2 ouvre une saga, qui, pendant 23 ans, constituera l'un des plus grands succès de l'automobile britannique.
TRIUMPH TR4 et TR5
Moins sauvage et plus confortable que la TR3, la Triumph TR4 apparaît comme une synthèse de la tradition sportive britannique et du génie artistique italien.
TRIUMPH TR6 et TR7
La TR du sixième type reste fidèle à l'esprit d'une famille qui a soulevé l'enthousiasme sur les cinq continents. On ne peut en dire autant de celle qui lui succédera, la Triumph TR7...