Saga Simca

Saga Simca Il y a 70 ans, les premières Simca sortaient de l'usine de Nanterre. La remarquable réussite de la marque sera aussi celle de son créateur, Henri Pigozzi. Ce dernier assemble d'abord les Fiat sous licence avant de créer Simca. Lancées en 1935, les premières Simca sont proches des Fiat, comme le sera la Simca 5, clone de la Fiat 500. Suivra en 1937 la Simca 8. La production reprend après la guerre avec la Simca 6 et la 8, mais l'évènement majeur pour la firme est la présentation de l'Aronde en 1951. Première Simca développée de manière autonome, elle connaîtra un immense succès. Produite jusqu'en 1963 sous quatre générations, l'Aronde sera à l'origine de la notoriété de Simca. Sa production à grande échelle a été rendue possible par le rachat de l'usine Ford de Poissy. Dans la corbeille, se trouvaient également la Versailles et sa gamme, dont la Marly, premier break français de loisirs. Suivront la génération Chambord et l'Ariane, version déchromée et sous-motorisée. Un an avant d'être racheté par Chrysler en 1963, Simca lance la 1000, qui sera diffusée à un million d'exemplaires et dont seront extrapolés les séduisants coupés Bertone. Héritières de l'Aronde, les berlines 1300 et la 1500 précèdent l'excellente 1100, première Simca à traction avant. Devenue Chrysler France en 1970, la marque lance la Chrysler 160, une berline américanisée et sans caractère. Peugeot reprendra Simca quand Chrysler se retirera d'Europe en 1978. Sochaux tentera alors vainement de ressusciter Talbot, une marque que Simca avait rachetée en 1959 mais dont il avait renoncé à utiliser le nom