Saga Aston Martin

Saga Aston Martin Avant la 1e Guerre mondiale, deux passionnés, Bamford et Martin, modifient des Singer avec lesquels ils participent à des courses de côte. La première Aston Martin naît en 1915. Après le conflit, sont construites des machines de course à 16 soupapes. Nouveau départ en 1926 avec l'arrivée d'A.C. Bertelli et de son 1,5 litre, qui va faire les beaux jours de la marque. Surtout voué à la compétition, l'entre-deux-guerres est marqué par les succès sportifs, mais aussi par les vicissitudes financières qui affectent la marque, faiblesse récurrente d'Aston Martin tout au long de son histoire mouvementée. La Le Mans, l'International et l'Ulster sont au cœur du programme de compétition mis en place par Bertelli. En 1939, apparaît un prototype innovant dû à Claude Hill, l'Atom. Après la guerre, Aston Martin est sauvé par un riche industriel, David Brown, qui met en œuvre la technique de l'Atom sur les modèles qui porteront ses initiales. Naît la génération DB2 motorisée par un 6 cylindres conçu par Bentley. Aston Martin fait sensation en 1958 avec la DB4 au design dû à Touring. C'est elle qui fonde l'époque moderne de la firme et va créer, avec ses dérivés DB5 et 6, son image très valorisée. Dotée de 4 places, la DBS constitue le dernier maillon des modèles de David Brown. Equipée d'un V8, elle évolue en AM V8, qui sera produite en de nombreuses versions jusqu'en 1990. Après les échecs de la DB3S, la marque a fini par triompher au Mans en 1959 avec la DBR1, qui a remporté également le titre mondial. Après une période difficile, la DB7, proche de la Jaguar XK8, apparaît en 1994. Elle sera le plus grand succès commercial de l'histoire Aston Martin. Elle reçoit en 1999 le 1e V12 de la marque, monté aussi en 2003 sur la Vanquish. En 2005, la V8 Vantage, la « petite Aston Martin », s'attaque notamment à la Porsche 911. De nouvelles incertitudes pèsent aujourd'hui sur la firme. Après en avoir pris le contrôle en 1987, Ford a annoncé son intention de s'en séparer.