Porsche 60 ans de désir
Porsche fêtait en 2008 le soixantième anniversaire du lancement de sa première voiture. Retour sur les cinq pièces essentielles pour une collection idéale…
sommaire :
PORSCHE Carrera GTS type 904
Serge Bellu le 25/11/2008
Entrée dans l’ère moderne
Vue aérienne de Zuffenhausen Porsche
La 718 RSK Spyder durant les tests de course (1957) Porsche
Les Porsche RS 60 et 61 succédèrent aux 550 RS en en conservant l’esprit, le style et la technique. De plus en plus puissantes, carrossées en berlinette pour l’équipe officielle, les voitures de la série « 718 » remportèrent leurs premiers succès mondiaux sur des circuits tourmentés mettant en valeur leur agilité.
Le lancement de la 904 Carrera GTS, en novembre 1963, marqua une rupture avec le passé, en adoptant un nouveau châssis caisson en tôle d’acier habillé d’une caisse en matière plastique.
Porsche 904 GTS Porsche
Porsche 904 Porsche
Bien que cette machine fantastique soit essentiellement destinée à une vie sportive, elle ne manque pas d’élégance. Son style a été défini par Ferdinand Porsche, familièrement surnommé « Butzi » Porsche. Il s’agit du petit-fils du professeur Ferdinand Porsche et c’est lui qui partira fonder la florissante affaire Porsche Design en Autriche.
La version de (petite) série disposait du moteur de la 356 C Carrera 2 (4 cylindres 2 litres doubles arbres 110 chevaux), mais l’usine utilisait des moteurs à six ou huit cylindres. La boîte de vitesses à cinq rapports provient de la 911 (qui s’appelait encore « 901 » à l’époque).
Crash-test sur une Porsche 904 en 1966 Porsche
Porsche 904/6 (1965) Didier Bailleux
La Porsche 904 Carrera GTS obtiendra vite son homologation en catégorie « Sport » qui exige une production minimale de cent exemplaires. Au total, l’usine produira une série de cent six exemplaires. Les six voitures supplémentaires sont celles qui furent conservées par l’usine et qui furent équipées de moteurs à six ou huit cylindres.
La Carrera 6 prit la relève en 1966, avec une carrosserie mieux profilée, un châssis tubulaire et un six cylindres issu de la 911. Pour la saison 1967, elle céda sa place à la 910, elle-même épaulée par un vrai prototype, la 907. Mieux travaillée sur le plan aérodynamique, la 907 déboucha sur la 908 qui conservait la même allure générale, mais qui était équipée d’un moteur atteignant la barre symbolique des trois litres. Cette fois, il ne s’agissait plus de voitures accessibles au premier pilote amateur venu !