Les 50 ans de la Jaguar Type E
David Lamboley le 23/03/2011
Aujourd'hui encore, la Jaguar Type E fait référence en termes de design : son long capot bosselé, son petit cockpit, ses hanches rebondies et sa ligne d'une fluidité parfaite inspirent encore certaines productions modernes. La Jaguar XK 8 de la génération précédente, notamment, est l'interprétation « néo-rétro » la plus remarquable du genre.
Mais revenons au tout début de la Jaguar Type E, qui fête son demi-siècle en cette année 2011. C'est le co-fondateur de la marque, Sir William Lyons, qui présente lui-même à la presse cette sportive révolutionnaire au restaurant du Parc des Eaux Vives, à Genève, le 15 mars 1961, juste avant sa révélation au public au salon de l'automobile suisse.
Le parterre de journalistes et de personnalités découvrent avec stupeur cet engin touché par la grâce, motorisé par un six en ligne 3.8 litre développant 265 ch. Puissante mais aussi superbement aérodynamique, étonnante de pureté, la Type E est annoncée comme l'auto de production la plus rapide du monde -150 mph, soit plus de 240 km/h-mais aussi une des plus réussie en termes esthétiques.
Une anecdote rapporte que Enzo Ferrari lui-même, en découvrant la nouvelle Jaguar, s'accordait à dire qu'il s'agissait de « la plus belle voiture du monde ». Un compliment d'autant plus précieux au regard du tarif annoncé de la Type E, 2 256 Livres Sterling de l'époque, soit environ 44 000 euros d'aujourd'hui. Un tarif deux à trois fois moins élevé que ses rivales anglaises et transalpines !
C'est l'ingénieur Malcolm Sayer, influencé par son expérience au sein de la Bristol Aeroplane Company durant la Seconde Guerre Mondiale, qui dessine cette ligne aux nets accents aéronautiques. Son expertise de l'aérodynamique l'a précédemment conduit à concevoir les Type C et Type D de compétition, un chemin que prendra également la Type E durant sa longue carrière de 14 ans. Après plus de 70 000 exemplaires, la lignée Type E prendra fin en 1975, laissant place à une nouvelle génération : la Jaguar XJ-S.
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Mais revenons au tout début de la Jaguar Type E, qui fête son demi-siècle en cette année 2011. C'est le co-fondateur de la marque, Sir William Lyons, qui présente lui-même à la presse cette sportive révolutionnaire au restaurant du Parc des Eaux Vives, à Genève, le 15 mars 1961, juste avant sa révélation au public au salon de l'automobile suisse.
Le parterre de journalistes et de personnalités découvrent avec stupeur cet engin touché par la grâce, motorisé par un six en ligne 3.8 litre développant 265 ch. Puissante mais aussi superbement aérodynamique, étonnante de pureté, la Type E est annoncée comme l'auto de production la plus rapide du monde -150 mph, soit plus de 240 km/h-mais aussi une des plus réussie en termes esthétiques.
Une anecdote rapporte que Enzo Ferrari lui-même, en découvrant la nouvelle Jaguar, s'accordait à dire qu'il s'agissait de « la plus belle voiture du monde ». Un compliment d'autant plus précieux au regard du tarif annoncé de la Type E, 2 256 Livres Sterling de l'époque, soit environ 44 000 euros d'aujourd'hui. Un tarif deux à trois fois moins élevé que ses rivales anglaises et transalpines !
C'est l'ingénieur Malcolm Sayer, influencé par son expérience au sein de la Bristol Aeroplane Company durant la Seconde Guerre Mondiale, qui dessine cette ligne aux nets accents aéronautiques. Son expertise de l'aérodynamique l'a précédemment conduit à concevoir les Type C et Type D de compétition, un chemin que prendra également la Type E durant sa longue carrière de 14 ans. Après plus de 70 000 exemplaires, la lignée Type E prendra fin en 1975, laissant place à une nouvelle génération : la Jaguar XJ-S.