Aston Martin, power, beauty and soul
David Lamboley le 15/03/2010
Puissance, beauté, âme
Chez Aston Martin, on ne fabrique pas des voitures mais de véritables machines à sensations, des engins de rêve capables de catapulter les sens à leur paroxysme. Cest Lionel Martin, un trentenaire passionné de pilotage, qui co-fonde la marque en 1914 avec Robert Bamford. Il baptise ses voitures Aston Martin en hommage à la course de côte dAston Hill, dans le Buckinghamshire, au sud-est de lAngleterre. Dès les années vingt et jusquà laube de la seconde guerre mondiale, les Aston Martin de cette première période sont principalement des voitures destinées à la compétition. Mais des problèmes financiers obligent le constructeur à changer son fusil dépaule. Aston Martin se concentrera désormais sur la production de voitures sportives routières.
En 1947, David Brown, un industriel spécialisé dans la fabrication de composants mécaniques et de tracteurs, rachète Aston Martin et une autre marque anglaise en difficulté, Lagonda, pour une somme modique. Lère David Brown, qui a donné aux Aston Martin leurs initiales DB, reste comme la plus brillante et la plus emblématique. Les DB2, DB2/4, DB4, DB Mark III, DB4 GT à châssis Superleggera, DB5, la fameuse monture de James Bond dans « Goldfinger » en 1964, DB6 et DBS, toutes illustrent lexcellence du constructeur et font dAston Martin une légende. Une autre période de trouble malmène le constructeur dès le début des années 70. Aston Martin est racheté, puis revendu. Les affaires reprennent avec les V8, V8 Vantage et la grande berline futuriste Lagonda. Aston Martin change à nouveau de mains au début des années 80. Victor Gauntlett, un entrepreneur issu de la sphère pétrochimique, prend la tête de la marque et redonne limpulsion. Cest également Gauntlett qui négocie avec les producteurs des longs métrages James Bond le grand retour dAston Martin sur les écrans. En 1987, dans « Tuer nest pas jouer », lacteur Timothy Dalton, alias 007, conduit une V8 Vantage Volante de pré-production immatriculée B549 WUU qui nest autre que la voiture personnelle de Gauntlett.
En 1987, le géant américain Ford devient le principal actionnaire dAston Martin en croquant 75% du gâteau, puis la totalité en 1994. Cest une nouvelle ère qui commence pour la griffe britannique. Dernières Aston de lancienne lignée, la Virage, puis sa version améliorée Vantage, règnent de 1988 à 1999, année de sortie de lultime version Vantage Le Mans propulsée par un V8 à double compresseur de 612 ch, qui commémore le quarantième anniversaire de la première victoire Aston aux 24 Heures du Mans. Ce modèle exceptionnel par sa bestialité reste encore aujourdhui lAston Martin de petite- série la plus puissante de lhistoire de la marque. Autre style, autre genre, la DB7 est donc lancée en 1994, mais les plus orthodoxes ne la considèrent pas totalement comme une pure Aston, châssis et moteur Jaguar obligent. La DB 7 sera suivie par la Vanquish à coque en carbone, la DB9, première à reposer sur le tout nouveau châssis VH en aluminium collé et riveté, la « petite » V8 Vantage, la DBS et la V12 Vantage. En 2007, Ford cède la majeure partie dAston Martin à un consortium composé des koweitiens Investment Dar, Adeem Investment et Efad Group, ainsi que langlais Prodrive et lhomme daffaires américain John Sinders, engagé dans le monde de la compétition et collectionneur dAston Martin classiques. Désormais, la légende continue à travers la berline Rapide et la future supercar One-77
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En 1947, David Brown, un industriel spécialisé dans la fabrication de composants mécaniques et de tracteurs, rachète Aston Martin et une autre marque anglaise en difficulté, Lagonda, pour une somme modique. Lère David Brown, qui a donné aux Aston Martin leurs initiales DB, reste comme la plus brillante et la plus emblématique. Les DB2, DB2/4, DB4, DB Mark III, DB4 GT à châssis Superleggera, DB5, la fameuse monture de James Bond dans « Goldfinger » en 1964, DB6 et DBS, toutes illustrent lexcellence du constructeur et font dAston Martin une légende. Une autre période de trouble malmène le constructeur dès le début des années 70. Aston Martin est racheté, puis revendu. Les affaires reprennent avec les V8, V8 Vantage et la grande berline futuriste Lagonda. Aston Martin change à nouveau de mains au début des années 80. Victor Gauntlett, un entrepreneur issu de la sphère pétrochimique, prend la tête de la marque et redonne limpulsion. Cest également Gauntlett qui négocie avec les producteurs des longs métrages James Bond le grand retour dAston Martin sur les écrans. En 1987, dans « Tuer nest pas jouer », lacteur Timothy Dalton, alias 007, conduit une V8 Vantage Volante de pré-production immatriculée B549 WUU qui nest autre que la voiture personnelle de Gauntlett.
En 1987, le géant américain Ford devient le principal actionnaire dAston Martin en croquant 75% du gâteau, puis la totalité en 1994. Cest une nouvelle ère qui commence pour la griffe britannique. Dernières Aston de lancienne lignée, la Virage, puis sa version améliorée Vantage, règnent de 1988 à 1999, année de sortie de lultime version Vantage Le Mans propulsée par un V8 à double compresseur de 612 ch, qui commémore le quarantième anniversaire de la première victoire Aston aux 24 Heures du Mans. Ce modèle exceptionnel par sa bestialité reste encore aujourdhui lAston Martin de petite- série la plus puissante de lhistoire de la marque. Autre style, autre genre, la DB7 est donc lancée en 1994, mais les plus orthodoxes ne la considèrent pas totalement comme une pure Aston, châssis et moteur Jaguar obligent. La DB 7 sera suivie par la Vanquish à coque en carbone, la DB9, première à reposer sur le tout nouveau châssis VH en aluminium collé et riveté, la « petite » V8 Vantage, la DBS et la V12 Vantage. En 2007, Ford cède la majeure partie dAston Martin à un consortium composé des koweitiens Investment Dar, Adeem Investment et Efad Group, ainsi que langlais Prodrive et lhomme daffaires américain John Sinders, engagé dans le monde de la compétition et collectionneur dAston Martin classiques. Désormais, la légende continue à travers la berline Rapide et la future supercar One-77