Jaeger équipe les premières automobiles

Le Français Jaeger compte parmi le peloton de tête des fabricants de montres embarquées depuis la création de l'automobile. Comme pour la plupart de ses concurrents, c'est grâce à la guerre de 14-18 que l'entreprise Jaeger est créée. Des montres de bord de type aviation, des badins et autres manomètres de contrôle sortaient régulièrement des usines.

Si en 1915, un brevet est déposé par Edmond Jaeger concernant la fabrication d'un indicateur de vitesse combiné à une montre (en 1917, Edmond Jaeger l'Alsacien s'associe avec le Suisse LeCoultre, qu'il connaissait depuis 1904), ce n'est qu'en 1927 qu'est prise la décision de fabriquer une montre auto. Une étude de montre à remontage électrique (6v-52 mm de diamètre) est datée de 1928. Renault, très tôt, fit confiance à Jaeger pour équiper ses voitures en instrumentation.

La Vivastella K2 de 1931 est équipée d'une montre de bord Jaeger, tout comme la Monaquatre de 1934. Cet accessoire disparut ensuite des modèles de la régie pour ne réapparaître que sur la R16 TX. Il s'agit d'une montre analogique Jaeger. Les 4CV, Dauphine, R8 et R10 ne reçurent jamais de montres. La première Clio 16S reçoit une montre analogique (non signée) alors que les Twingo sont pourvues d'un ensemble ordinateur multifonction qui intègre la montre. Bien sûr il s'agit là d'une instrumentation digitale moins élégante.