Tour d'Espagne 2000

Tour d'Espagne 2000 Contrairement à la grande majorité des épreuves historiques, le Tour d'Espagne n'est pas le prolongement, la renaissance ou l'évocation d'une épreuve existant auparavant, comme par exemple le Tour Auto ou le Monte-Carlo historique. Le Tour d'Espagne a été créé de toute pièce pour satisfaire la demande de collectionneurs espagnols et portugais, désireux de disputer une grande épreuve dans la péninsule ibérique. Par ailleurs, en cette période de début d'hiver où le climat commence à devenir bien désagréable dans l'Europe du nord, la course espagnole a un attrait certain pour clore en beauté la saison. L'ossature du Tour d'Espagne, dont la seconde édition vient de se disputer, est calquée sur celle du Tour Auto : rien d'étonnant, car il s'agit dans les deux cas du même organisateur, Patrick PETER, qui opère en Espagne en partenariat avec Carlos De MIGUEL et le RACE. Le Tour d'Espagne comprend plusieurs étapes, quatre en plus d'un court prologue, composées d'un parcours routier émaillé de plusieurs épreuves, soit sur circuit, soit sur route fermée à la circulation. Tout comme le Tour Auto, il est possible de s'inscrire dans l'une des deux catégories : compétition ou régularité. Dans le premier cas, le classement est déterminé par le chrono le plus rapide en circuit comme en spéciale. Dans le second cas, il ne s'agit plus de vitesse, mais de s'approcher le plus près possible d'une moyenne. En circuit, le temps de référence est établi après plusieurs tours d'essai et doit être respecté durant trois tours. La régularité est un exercice délicat, pas si évident à maîtriser même si les qualités de pilotage ne sont alors plus prépondérantes. L'importance du navigateur est déterminante, qui dicte au pilote la cadence à tenir et surveille les écarts en prenant de nombreux repères. Enfin, en régularité comme en vitesse, n'oublions pas que le co-pilote doit aussi lire le road-book (carnet d'itinéraires) et pointer à l'heure idéale à chaque contrôle horaire.