Targa Florio Revival

Créée en 1906 par Vincenzo Florio, la Targa, dont le nom provient de la plaque (targa en italien) offerte au vainqueur, fut avec les 24 Heures du Mans et les 500 Miles d'Indianapolis le rendez-vous incontournable des plus grands pilotes et constructeurs.

sommaire :

Histoire : La Targa Florio

le 08/08/2005

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La première édition de la Targa Florio remonte à 1906. Dès le début elle se révéla comme une initiative heureuse, due à Vincenzo Florio qui voulut réaliser une course totalement sicilienne. Animé par sa passion, aidé par son intelligence et sa fortune, il n'eut aucune difficulté à réaliser son rêve. L'idée de faire courir des autos sur les routes siciliennes de l'époque apparut au début comme une véritable folie, mais, peu à peu, elle fit son chemin et devint une réalité.

Le fait de remporter "la Targa" constitua rapidement une des meilleures publicités pour les constructeurs. Quant aux pilotes, le seul fait de parvenir au terme de la course constitua la preuve d'une valeur exceptionnelle.

Parcours de la Targa Florio de 1912 à 1914 (1050 km)
Parcours de la Targa Florio de 1912 à 1914 (1050 km) D.R.
Felice Nazzaro (Fiat) 1907
Felice Nazzaro (Fiat) 1907 D.R.

Les noms des plus célèbres coureurs sur route, de Alessandro Cagno à Felice Nazzaro, de Tazio Nuvolari à Achille Varzi, de Clemente Biondetti à Piero Taruffi, de Olivier Gendebien à Stirling Moss, ainsi que ceux de Brivio, Villoresi, Maglioli, figurent au palmarès de cette compétition qui revendique, avec le Grand Prix de l'Automobile-Club de France, la palme de la longévité. Il faut également citer les marques d'automobiles ayant pris part à cette manifestation : Itala. Bugatti, Ferrari, Porsche, Fiat, Alfa Romeo, Mercedes, Lancia, etc. Certaines de ces marques figurent à diverses reprises tout au long de l'histoire de la Targa Florio : il y eut l'ère Bugatti (5 victoires consécutives) et Porsche (11 fois première).

La première édition eut lieu le dimanche 6 mai 1906 : trois tours pour un total d'environ 500 km. Il y avait 22 inscrits mais il n'y eut que 10 partants, et parmi ceux-ci, Vincenzo Lancia sur Fiat, Henry Fournier, vainqueur de la course Paris-Berlin de 190, Le Blon sur Hotchkiss, avec son épouse en qualité de mécanicien, l'Anglais Pope, qui démarra cigare à la bouche, et Alessandro Cagno.

L'édition de 1908 connut un succès mitigé. Il n'y eut que 16 inscrits. Après l'abandon de Nazzaro et de Lancia, la victoire échut à un outsider, Trucco, sur Isotta Fraschini.

L'édition de l'année suivante ne remporta pas davantage de succès ; pour atteindre un certain nombre de participants, on sollicita l'inscription de quelques fanatiques locaux. Florio lui-même prit le départ à bord d'une Fiat privée et frôla la victoire, devancé seulement d'une minute par la Spa de Guippa, L'automobile et l'automobilisme étaient en pleine crise et on avait l'impression que l'enthousiasme des fanatiques de l'auto s'était reporté sur l'aviation naissante.

Toutefois, la Targa survécut. La compétition, remportée par Cariolato sur Franco, en 1910, et par Ceirano sur Scat, en 1911, changea de formule et trouva, lors des éditions précédant la Première Guerre mondiale, de nouveaux motifs d'intérêt. Cette manifestation, qui n'était qu'une course sur circuit, devint désormais le Tour de Sicile : 1000 km d'une seule traite. Le vainqueur fut un jeune Anglais, Cyril Snipe, engagé par la Scat de Turin. Alors qu'il était en tête avec une avance de plus de deux heures, Snipe descendit de sa voiture, s'allongea par terre et s'endormit. Pour le réveiller, son mécanicien, Pedrini, fut obligé de lui jeter un seau d'eau. Ayant récupéré ses forces, le pilote anglais coupa la ligne d'arrivée en vainqueur, avec une demi-heure d'avance sur ses adversaires.

Grand circuit des Madonies de 1906 à 1911 (148km)
Grand circuit des Madonies de 1906 à 1911 (148km) D.R.
Moyen circuit des Madonies de 1919 à 1930 (108km)
Moyen circuit des Madonies de 1919 à 1930 (108km) D.R.

En 1913 la Targa Florio-Tour de Sicile fut divisée en deux étapes : les organisateurs avaient évidemment compris que la résistance physique des pilotes ne pouvait pas dépasser certaines limites. Felice Nazzaro, au volant d'une voiture construite par lui-même, remporta les deux étapes du parcours (Palerme-Agrigente, Agrigente- Palerme) avec plus d'une heure d'avance sur la voiture Aquila du coureur Marsaglia, arrivé deuxième. La neuvième édition de la Targa se disputa les 24 et 25 mai 1914 sur deux étapes (Palerme-Syracuse, Syracuse-Palerme). Elle fut remportée par Ceirano sur Scat. Les abandons furent nombreux, parmi lesquels ceux de Nazarro, de Snipe et d'un jeune pilote : Giuseppe Campari.

Après le premier conflit mondial, Vincenzo Florio n'hésita pas à inscrire l'épreuve au calendrier pour le mois de novembre 1919. Le vent et la neige accrurent les difficultés du parcours et le premier à en faire les frais fut Antonio Ascari dont la Fiat Grand Prix se renversa. Le vainqueur fut le jeune André Boillot, sur Peugeot, qui, malgré les six sorties de route dont il fut victime, parvint à battre la Ballot pilotée par le vétéran René Thomas. Parmi les concurrents se trouvait également le jeune Enzo Ferrari, au volant d'une CMN.

Enzo Ferrari revint en Sicile l'année suivante, au volant d'une Alfa Romeo, et parvint à se classer à la deuxième place, derrière la Nazzaro de Meregalli. En 1921, Mercedes envoya en Sicile une seule voiture, confiée à Sailer. L'équipe d'Alfa Romeo, composée de Campari, de Ferrari, d'Ascari et de Sivocci semblait toutefois imbattable. Il y avait en outre la redoutable Fiat privée du Florentin Giulio Masetti. Ce fut précisément ce dernier qui fut vainqueur, reléguant Sailer à la deuxième place et les Alfa Romeo aux troisième, quatrième et cinquième places.

Villoresi
Villoresi D.R.
Enzo Ferrari à l'age de 22 ans
Enzo Ferrari à l'age de 22 ans D.R.

Une Mercedes de couleur rouge

En 1922, les Alfa Romeo et les Mercedes se trouvèrent de nouveau face à face. L'équipe de Stuttgart était impressionnante : six pilotes et six voitures auxquelles venait s'ajouter une septième voiture privée, celle de Masetti, de couleur rouge. Ce dernier réserva encore une surprise au public sicilien. Toutes les Mercedes officielles ayant été éliminées (trop lourdes), la Ballot de Goux émergea et se plaça en tête du peloton à l'avant-dernier tour ; mais des ennuis de pneumatiques retardèrent l'équipage français, et Masetti fut encore une fois vainqueur. Antonio Ascari fut le protagoniste malheureux de la quatorzième et de la quinzième édition de la Targa Florio 1923 et 1924) ; il fut battu alors qu'il était très proche de la victoire.

En 1923 Ascari, victime de son impétuosité, fit un tête-à-queue à quelques centaines de mètres de la ligne d'arrivée. Le vainqueur fut Sivocci, également sur Alfa Romeo. En 1924, année au cours de laquelle Mercedes participa massivement à la compétition (Werner, Lautenschlager et Neubauer firent partie de l'équipe), Ascari, au volant d'une Alfa Romeo type RL, fut victime d'ennuis mécaniques : il se trouvait en tête lorsque sa magnéto cassa. La course fut remportée par l'Allemand Christian Werner, alors que Ascari arrivait, encore une fois, deuxième.

L'ère Bugatti

L'année 1925 vit le début de la longue période de domination des Bugatti, qui remportèrent cinq victoires consécutives : en 1925 et en 1926 grâce à Meo Costantini, en 1927 avec Emilio Maserati, premier coureur à avoir reçu officiellement le titre de champion d'Italie, en 1928 et en 1929, enfin, grâce au Français Albert Divo.

Courtes, disposant d'une bonne tenue de route et d'une excellente direction, les Bugatti se révélèrent comme des voitures idéales pour remporter l'épuisante Targa Florio. Ettore Bugatti lui-même attachait une grande importance à la Targa Florio, au point de déclarer que si l'épreuve devait cesser un jour, il estimerait nécessaire d'effectuer les essais de ses voitures sur les routes siciliennes. L'édition de 1926 fut endeuillée par la mort tragique de Giulio Masetti. Le gentleman florentin fut écrasé par sa Delage qui s'était renversée dans un virage.

L'édition de 1928 fut auréolée par la participation de deux femmes : la Tchèque Elisabeth Junek et la comtesse Margot d'Einsiedel, toutes les deux au volant de Bugatti. Pendant la plus grande partie du parcours (quatre tours sur les cinq prévus), Elisabeth Junek parvint à tenir en échec des pilotes de la valeur de Divo (le vainqueur), de Chiron ou de Campari. L'exploit de celle-ci resta mémorable. Ce fut ensuite la période d'Alfa Romeo. En 1930, Achille Varzi inaugura la série des victoires des voitures italiennes. Au volant d'une P2, il termina la course de façon dramatique avec un peu plus d'une minute d'avance (sur environ sept heures de course) sur la Bugatti de Chiron. Au dernier tour, il dut maîtriser un début d'incendie sur sa voiture.

Elizabeth Junek
Elizabeth Junek D.R.
Louis Chiron
Louis Chiron D.R.

La course de 1931, qui se déroula par mauvais temps, se termina par la victoire de Tazio Nuvolari, qui parvint à battre Varzi grâce aux garde-boue qu'il avait fait monter très astucieusement sur sa voiture. Aveuglé par l'eau et par la boue, le rival de Nuvolari, au volant d'une Bugatti, fut obligé de laisser à Borzacchini la deuxième place.

En 1932 le résultat fut identique : premier Nuvolari, deuxième Borzacchini. Ce fut une course sans histoire, mais Nuvolari devait établir un record qui tint plusieurs années. On adopta, après le grand circuit des Madonies, le petit, qui ne comportait plus le passage par Petralia ni par Polizzi. Ce parcours fut adopté pour les éditions de 1933, de 1935 et de 1936 avant que la Targa Florio ne soit complètement modifiée (et dénaturée) en se déroulant le long des allées du parc de la Favorita, à Palerme.

Tazio Nuvolari 1932
Tazio Nuvolari 1932 D.R.
Petit circuit des Madonies de 1932 à 1936 et à partir de 1951 (72 km)
Petit circuit des Madonies de 1932 à 1936 et à partir de 1951 (72 km) D.R.

Le déclin de la Targa Florio (1936-1940)

La Targa Florio connut le déclin à partir de la moitié des années trente. L'édition de 1936 n'eut lieu qu'au mois de décembre sur deux tours seulement du petit circuit. Encore, les voitures engagées étaient-elles loin des bolides des éditions précédentes.

Le vainqueur fut Costantino Magistri sur Lancia Augusta. La situation personnelle de Vincenzo Florio alla également en se détériorant. En 1937, il cessa d'assurer la direction de la course, qui fut transférée à l'Automobile Club de Palerme. Les quatre éditions de l'épreuve courues dans le parc de la capitale sicilienne furent remportées par des Maserati : Severi en 1937, Rocco en 1938, Villoresi en 1939 et 1940. Avec la guerre, la famille Florio connut la débâcle financière, tandis que le patriarche don Vincenzo Florio était emprisonné par les Allemands.

En 1940, Villoresi remporte la Targa Florio au volant de la Maserati 4 CL.
En 1940, Villoresi remporte la Targa Florio au volant de la Maserati 4 CL. D.R.

La renaissance à partir de 1948

Après la guerre, la Targa Florio ressuscita en 1948 où triompha Biondetti sur Ferrari devant Taruffi sur Cisitalia. L'année suivante Biondetti récidiva, cependant qu'en 1950 les frères Bornigia passaient en vainqueurs la ligne d'arrivée sur Alfa Romeo. Nuvolari prit part à cette édition au volant d'une Cisitalia Abarth 1100 : ce fut la dernière grande course du champion qui, tant de fois, avait été la vedette des routes siciliennes.

Avec l'édition de 1951, la Targa Florio revint à son parcours original. Le petit circuit des Madonies, qui avait été inauguré en 1932, fut remis en activité et la compétition fut réservée aux voitures Sport. Les Ferrari et les Maserati remplacèrent les Alfa Romeo et les Bugatti, mais ce fut une voiture anglaise, la Frazer-Nash de Franco Cortese, qui s'adjugea l'épreuve à la moyenne de 76 km/h. Dès 1952, Lancia, fort des excellentes qualités de sa nouvelle Aurelia GT, remporta une série de trois victoires consécutives.

En 1953, la firme sortit une véritable voiture de Sport qui, pilotée par le jeune Umberto Maglioli, s'adjugea l'épreuve. Ce fut également la première apparition sur les routes siciliennes de Manuel Fangio. Mais pour ce dernier, comme pour les autres pilotes de monoplaces, la victoire dans la Targa Florio resta toujours inaccessible.

Vainqueur en 1954, Piero Taruffi atteignit la vitesse moyenne de 89 km/h sur sa Lancia Sport. L'année suivante, Mercedes, qui avait dominé sur toutes les pistes du monde, n'eut pour adversaire que la Ferrari de Castellotti. Parti en tête, Moss, au volant de la voiture de Stuttgart, quitta la piste au quatrième tour, cédant le commandement à Castellotti. Mais le retour de l'Anglais, après que sa voiture fut réparée, allait être irrésistible : la voiture allemande coupa en tête la ligne d'arrivée à la moyenne record de 96 km/h.

En 1956, après un démarrage impétueux de Castellotti et une sortie de route d'Olivier Gendebien, tous deux sur Ferrari, la victoire fut remportée, contre toute attente, par une Porsche. Il s'agissait d'une petite 1500 cm3 pilotée par Maglioli qui remportait ainsi sa deuxième victoire en Sicile.

En 1957, après la tragédie des Mille Milles, la Targa Florio fut courue comme épreuve de régularité. Seule la présence de Piero Taruffi, sur Lancia Appia, donna un certain relief à la compétition qui fut remportée par la Fiat 600 de Colonna.

Gurney sur AC Cobra (1964)
Gurney sur AC Cobra (1964) D.R.

En 1958, une Aston Martin, pilotée par Moss, et une Porsche, pilotée par Behra, furent opposées à trois Ferrari. La victoire échut à la Ferrari de Musso et de Gendebien devant la Porsche de Behra.

Par la suite, sur seize éditions de la Targa Florio, la Porsche de Behra remporta l'épreuve à dix reprises. Quatre victoires revinrent à Ferrari, une à Alfa Romeo et une à Lancia.

A partir de 1974, la Targa Florio ne compta plus pour le championnat mondial des marques. En effet, les responsables du sport automobile jugèrent inopportun, pour des raisons de sécurité, d'autoriser le déroulement d'une épreuve internationale sur des routes ouvertes à la circulation.

Pour sauver l'épreuve, la Targa Florio fut organisée l'année suivante sur le circuit habituel des Madonies. Elle fut inscrite au championnat italien de vitesse, tandis que, sur le circuit de Pergusa, se déroulait la Coppa Florio - celle-ci comptant pour le championnat mondial des marques. Alfa Romeo inscrivit, avec Merzario- Vaccarella, son nom au palmarès de la course pour la dixième fois.

Ferlaino sur Ferrari GTO (1964)
Ferlaino sur Ferrari GTO (1964) D.R.

Les vainqueurs

- 1906 Alessandro Cagno (Itala)

- 1907 Felice Nazzaro (Fiat)

- 1908 Vincenzo Trucco (Isotta Fraschini)

- 1909 Francesca Ciuppa (Spa)

- 1910 Tullio Cariolato (Franco)

- 1911 Ernestro Ceirano (Scat)

- 1912 Snipe-Pedrini (Scat)

- 1913 Felice Nazzaro (Nazzaro)

- 1914 Ernesto Ceirano (Scat)

- 1919 André Boillot (Peugeot)

- 1920 Guido Meregalli (Nazzaro)

- 1921 Guilio Masetti (Fiat)

- 1922 Guilio Masetti (Mercedes)

- 1923 Ugo Sivocci (Alfa Romeo)

- 1924 Christian Werner (Mercedes)

- 1925 Bartolomeo Costantini (Bugatti)

- 1926 Bartolomeo Costantini (Bugatti)

- 1927 Emilio Materassi (Bugatti)

- 1928 Albert Divo (Bugatti)

- 1929 Albert Divo (Bugatti)

- 1930 Achille Varzi (Alfa Romeo)

- 1931 Tazio Nuvolari (Alfa Romeo)

- 1932 Tazio Nuvolari (Alfa Romeo)

- 1933 Antonio Brivio (Alfa Romeo)

- 1934 Achille Varzi (Alfa Romeo)

- 1935 Antonio Brivio (Alfa Romeo)

- 1936 Costantino Magistr(i Lancia)

- 1937 Francesca Severi (Maserati)

- 1938 Franco Rocco (Maserati)

- 1939 Luigi Villoresi (Maserati)

- 1940 Luigi Villoresi (Maserati)

- 1948 "P.Pe Igor"-Biondetti (Ferrari)

- 1949 Biondetti - Benedetti (Ferrari)

- 1950 Bornigia - Bornigia (Alfa Romeo 33 TT 12)

- 1951 Franco - Cortese (Frazer - Nash)

- 1952 Felice Bonetto (Lancia)

- 1953 Umberto Maglioli (Lancia)

- 1954 Piero Taruffi (Lancia)

- 1955 Moss-Collins (Mercedes)

- 1956 Umberto Maglioli (Porsche 550)

- 1957 Fabio Cotonna (Fiat 600)

- 1958 Musso-Gendebien (Ferrari)

- 1959 Barth-Seidel (Porsche)

- 1960 Bonnier-G.Hill (Porsche)

- 1961 Von Trips-Gendebien (Ferrari)

- 1962 P.Rodriguez-Mairesse (Ferrari)

- 1963 Bonnier-Abate (Porsche)

- 1964 Pucci-Davis (Porsche 904)

- 1965 Vaccarella-Bandini (Ferrari)

- 1966 Mairesse-Muller (Porsche)

- 1967 Hawkins-Stommelen (Porsche)

- 1968 Elford-Maglioli (Porsche)

- 1969 Mitter-Schutz (Porsche 908 MK3)

- 1970 Siffert-Redman (Porsche 908 MK3)

- 1971 Vaccarella-Hezemans (Alfa Romeo 33/3)

- 1972 Merzario-Munari (Ferrari 312 P)

- 1973 Muller-Van Lennep (Porsche Carrera)

Les voitures - par marque et année

ALFA ROMEO 1923 - 1930 - 1931 - 1932 - 1933 - 1934 - 1935 - 1950 - 1971

BUGATTI 1925 - 1926 - 1927 - 1928 - 1929

FERRARI 1948 - 1949 - 1958 - 1961 - 1962 - 1965 - 1972

FIAT 1907 - 1921 - 1957

FRANCO 1910

FRAZER NASH 1951

ISOTTA FRASCHINI 1908

ITALA 1906

LANCIA 1936 - 1952 - 1953 - 1954

MASERATI 1937 - 1938 - 1939 - 1940

MERCEDES 1922 - 1924 - 1955

NAZZARO 1913 - 1920

PEUGEOT 1919

PORSCHE 1956 - 1959 - 1960 - 1963 - 1964 - 1966 - 1967 - 1968 - 1969 - 1970 - 1973

SCATT 1911 - 1912 - 1914

SPA 1909

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Commentaires

avatar de zak
zak a dit le 30-08-2011 à 23:27
1950 Bornigia-Bornigia sur Alfa Romeo 6C 2500 Competizione