Circuit des remparts d'Angoulême 2013
David Lamboley le 01/10/2013
C'est devenu, au fil du temps, une véritable institution, un rendez-vous de haute volée pour le gratin automobile de collection et de compétition : le circuit international des remparts d'Angoulême a désormais trente ans ! Il s'agit d'un des derniers circuits automobiles tracé en pleine ville, l'un des rares de ce genre avec Pau et Monaco. Le circuit des remparts d'Angoulême a notamment la particularité d'attirer un des plus grands plateaux de Bugatti du calendrier des manifestations d'automobiles anciennes et de collection en France ! Outre le rallye touristique du samedi et les différents rendez-vous du vendredi, avec exposition de voitures de collection au cœur de la ville, notamment, il subsiste l'évènement très attendu du week-end, la montée des remparts du dimanche.
Comme à l'accoutumée, cette réédition de la célèbre course en ville née en 1939 a cela d'extraordinaire qu'elle reprend exactement le même tracé qu'à la grande époque. Point d'orgue du parcours, la montée des remparts et la succession d'épingles précédant le passage devant la cathédrale emblématique. Un lieu privilégié pour le public massé dans les tribunes, car il permet d'admirer freinages tardifs, glissades spectaculaires et remises des gaz vigoureuses, y compris pour des autos octogénaires !
La plupart des participants, et notamment les britanniques venus en force, apprécient un point particulier du tracé angoumoisin : les pilotes d'aujourd'hui accélèrent, tournent et freinent aux mêmes endroits que Wimille, Trintignant ou Fangio, qui ont maintes fois participé à l'évènement ! Comme les années précédentes, la cuvée 2013 a été riche en plateaux et en adrénaline le dimanche 22 septembre dernier, sous un soleil radieux : Bugatti, bien sûr, avec des 35 et 37 au coude à coude, mais aussi plusieurs plateaux de GT, avec les inévitables Ford Mustang, Lancia Giulia et coupé Bertone, Porsche 911 ou 914 et autres MG. On notait également la participation d'une rare Diva Ford, coupé aux lignes sublimes. A ce petit jeu, les plus puissantes ne sont pas d'ailleurs forcément les plus spectaculaires.
C'est justement parmi les Sport d'avant Guerre que le pilotage semble devenir un art. Les Amilcar, Deemster, MG à compresseur ou Fraser Nash des années 1920 adoptent un rythme endiablé et retrouvent une seconde jeunesse aux mains de gentlemen drivers aguerris. Certains passages au cœur de la ville sont d'ailleurs assez délicats, les engins passent à quelques centimètres seulement des vieilles batisses !
Spectaculaires aussi, les frêles monoplaces MEP, les fameuses X2 et X27 de la Formule Bleue, ainsi que les Monomill et leur bruit mécanique si caractéristique, ont fait plateau commun. Enfin, les 50 ans de la Porsche 911 ont donné lieu à une parade speciale, sans oublier un plateau Venturi ou un autre, exceptionnel, en démonstration : les Groupe B. Parmi elles, une Peugeot 205 Turbo 16, des Renault 5 Maxi Turbo, Lancia Delta HF Integrale ou Audi quattro S1. Du grand art !
Voir le diaporama
Comme à l'accoutumée, cette réédition de la célèbre course en ville née en 1939 a cela d'extraordinaire qu'elle reprend exactement le même tracé qu'à la grande époque. Point d'orgue du parcours, la montée des remparts et la succession d'épingles précédant le passage devant la cathédrale emblématique. Un lieu privilégié pour le public massé dans les tribunes, car il permet d'admirer freinages tardifs, glissades spectaculaires et remises des gaz vigoureuses, y compris pour des autos octogénaires !
La plupart des participants, et notamment les britanniques venus en force, apprécient un point particulier du tracé angoumoisin : les pilotes d'aujourd'hui accélèrent, tournent et freinent aux mêmes endroits que Wimille, Trintignant ou Fangio, qui ont maintes fois participé à l'évènement ! Comme les années précédentes, la cuvée 2013 a été riche en plateaux et en adrénaline le dimanche 22 septembre dernier, sous un soleil radieux : Bugatti, bien sûr, avec des 35 et 37 au coude à coude, mais aussi plusieurs plateaux de GT, avec les inévitables Ford Mustang, Lancia Giulia et coupé Bertone, Porsche 911 ou 914 et autres MG. On notait également la participation d'une rare Diva Ford, coupé aux lignes sublimes. A ce petit jeu, les plus puissantes ne sont pas d'ailleurs forcément les plus spectaculaires.
C'est justement parmi les Sport d'avant Guerre que le pilotage semble devenir un art. Les Amilcar, Deemster, MG à compresseur ou Fraser Nash des années 1920 adoptent un rythme endiablé et retrouvent une seconde jeunesse aux mains de gentlemen drivers aguerris. Certains passages au cœur de la ville sont d'ailleurs assez délicats, les engins passent à quelques centimètres seulement des vieilles batisses !
Spectaculaires aussi, les frêles monoplaces MEP, les fameuses X2 et X27 de la Formule Bleue, ainsi que les Monomill et leur bruit mécanique si caractéristique, ont fait plateau commun. Enfin, les 50 ans de la Porsche 911 ont donné lieu à une parade speciale, sans oublier un plateau Venturi ou un autre, exceptionnel, en démonstration : les Groupe B. Parmi elles, une Peugeot 205 Turbo 16, des Renault 5 Maxi Turbo, Lancia Delta HF Integrale ou Audi quattro S1. Du grand art !