Essai SKODA Octavia Combi 1.5 TSI ACT 150 ch Style
Cédric Morançais le 14/09/2020
Considérée, en interne, comme une compacte aux dimensions généreuses, la nouvelle Octavia, quatrième du nom, affiche pourtant de plus en plus des prestations au niveau des meilleures familiales.
Montée en gamme
Apparue en 1996, la première Octavia de l'ère moderne, qui fut également la première Skoda entièrement développée depuis le rachat par Volkswagen, a marqué un tournant pour la marque et est immédiatement devenu son best-seller. Un rôle qu'elle n'a pas quitté depuis un quart de siècle et que la quatrième génération, qui arrive en concession ces jours-ci, devra perpétuer. Pour y parvenir la nouvelle venue gagne en stature. Plus longue de 3 cm et plus large de 2 que sa devancière, l'Octavia IV parait plus imposante grâce à sa calandre qui prend de l'ampleur et à ses lignes beaucoup plus travaillées. Le plus important se trouve toutefois, comme toujours, à bord avec des cotes d'habitabilité parmi les meilleures de la catégorie des familiales. Le coffre fait également très fort puisque celui de la version Combi est capable d'engloutir 640 l sous le cache-bagages. Skoda s'étant fait une spécialité des astuces censées faciliter la vie de ses utilisateurs, notons la présence d'un habillage de malle totalement noir alors que notre modèle d'essai était doté d'une sellerie beige. La crainte de souiller le coffre avec des objets sales n'a donc pas lieu d'être.
Toujours à bord, on relève le niveau de finition désormais au meilleur niveau du segment malgré la présence éparse de plastiques de médiocre facture. L'ergonomie est soignée avec un écran tactile placé à portée de main et relativement facile à appréhender malgré la multiplicité des fonctions. Les rangements sont généreux et, une fois n'est pas coutume, le chargeur à induction est suffisamment grand pour recevoir les smartphones les plus imposants du marché.
Depuis 1996, l'Octavia se base sur la Volkswagen Golf contemporaine. Ce 4ème opus ne fait pas exception et reprend donc la quasi-totalité des éléments technologique de la 8ème génération de la compacte allemande. Cela permet à l'Octavia d'embarquer des équipements au top niveau, tels que les projecteurs matriciels à led, l'affichage tête haute ou encore le Digital Cockpit de nouvelle génération. Sous le capot, en attendant l'arrivée imminente de versions hybrides et hybrides rechargeables, le bloc le plus sophistiqué est le 1.5 TSI de 150 ch, doté de la coupure partielle des cylindres.
Ce quatre cylindres n'est ici associé qu'à une boite manuelle à 6 rapports. Une transmission sans grand charme, pénalisée par un étagement des rapports trop longs. Si la consommation profite de ce choix, avec moins de 7 l brulés tous les 100 km lors de l'essai, les dépassements nécessitent souvent de rétrograder jusqu'en 4ème. On se rend ainsi rapidement compte que cette familiale n'a guère la fibre dynamique. D'ailleurs, les réglages standards de direction et de suspension jouent clairement la carte de la souplesse. Ce n'est guère agréable sur route sinueuse où l'impression de piloter une péniche est omniprésente. Pour y remédier, il est possible, contre 980 €, pour le pack comprenant les suspensions pilotées et le Driving Mode Select, qui agit sur la fermeté de l'amortissement et la consistance de la direction. Bonne nouvelle, même en optant pour le mode Sport, le confort reste d'un excellent niveau. C'est donc dans cette configuration que l'Octavia donne le meilleur d'elle-même.
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation