Essai PEUGEOT 3008 2.0 BlueHDi 180 ch GT Auto
Cédric Morançais le 07/11/2016
Après sept ans d'une carrière à succès, le 3008 se renouvèle totalement. La mission de ce second coup est claire : faire encore mieux commercialement. Et pour y parvenir, ingénieurs et designers ont placé la barre très haute.
De l'ambition à revendre
Malgré un physique qui ne faisait pas l'unanimité, le premier 3008 s'est écoulé à plus de 860 000 exemplaires. C'est dire si les objectifs fixés à son successeur sont ambitieux. Chez Peugeot, on est confiant dans la réussite de ce nouveau-né. Tout d'abord parce que les designers lui ont offert des lignes au caractère marqué et qui séduisent majoritairement. Mais aussi parce que l'équipe chargée de l'habitacle n'a pas hésité à oser. La planche de bord reprend ainsi le i-cockpit, ce poste de pilotage caractérisé par un petit volant, qui devient ici presque carré, et une instrumentation placée en hauteur. Cette dernière est, sur l'ensemble de la gamme, entièrement digitale et personnalisable. La console centrale arbore toujours des touches de raccourcis dont le dessin évoque le monde de l'aéronautique, mais la quasi-totalité des fonctions, y compris les réglages de température de la climatisation, se pilote depuis l'écran tactile. L'ensemble du mobilier de bord est assemblé avec soin et les matériaux ne dépareraient pas à bord d'une rivale allemande. Mention spéciale pour les larges inserts de version GT, faits de véritable chêne gris mat.
Le Peugeot 3008 ne manque pas de réserver un espace généreux à ses occupants. Comme souvent, la place centrale arrière est toutefois pénalisée par la présence d'un accoudoir faisant office de trappe à ski, mais l'absence de version à quatre roues motrices a permis de conserver un plancher totalement plat. Une absence qui profite également au coffre, fort de 591 litres sous tablette.
En attendant la version hybride rechargeable, prévue pour 2019, c'est un moteur diesel qui joue le rôle de porte-drapeau. Frappée des lettres GT, cette version embarque le 2.0 BlueHDi dans sa variante de 180 ch, forcément attelée à la boite automatique EAT6. Malgré son nom, ce 3008 n'a rien de sportif, hormis sa présentation. Il est vrai que ses 1 465 kg et son centre de gravité haut perché ne plaident pas en sa faveur. Ainsi, si l'on s'essaie à une conduite dynamique, le manque de réactivité du train avant sera vite frustrant. C'est donc dans le rôle de routière que cette auto se montrera particulièrement à son aise. Le comportement routier proche de la perfection, le silence qui règne à bord et l'appétit, contenu aux alentours de 7 l/100 km, de ce 3008 GT en font un choix incontournable dans la catégorie. Dommage que le confort souffre ici de la présence des jantes de 19" et que ses nombreuses qualités s'échangent au prix fort : 41 650 € hors options.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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