Essai PEUGEOT 208 1.2 PureTech 130 ch Allure
Cédric Morançais le //
Dans la guerre qui oppose, depuis les années 1970, les citadines du Losange et du Lion, les cartes sont totalement rebattues. Après la Renault Clio IV avant l'été, c'est, en effet, au tour de la seconde génération de Peugeot 208 de se lancer à l'assaut du marché.
Nouveau round
Depuis la commercialisation de la première génération de 208, le design Peugeot a retrouvé un nouveau souffle. Cela se confirme avec ce second opus aux lignes sportives et, pour reprendre un mot à la mode, plutôt clivantes. La nouvelle 208, on l'aime ou on la déteste. C'est encore plus vrai à bord avec une nouvelle génération du i-Cockpit, ce mariage d'un combiné d'instrumentation surélevé et d'un petit volant, qui, à partir de la finition Allure, dispose d'un affichage en 3 dimensions. C'est encore plus bluffant que les écrans XXL que l'on trouve désormais sur presque tous les modèles haut de gamme du marché et, à l'usage, ce dispositif nous a conquis en permettant une meilleure lecture des informations les plus importantes pour la conduite. Ce i-Cockpit 2.0 prend place dans un habitacle aux matériaux et à l'assemblage soigné, même si une Volkswagen Polo conserve l'avantage sur ce dernier point.
C'est à bord, toutefois, que l'on trouve les principaux défauts de cette petite lionne. D'abord à cause de places arrière un peu étriquées et à l'accès malaisé pour les adultes à cause de la découpe de la partie supérieure de la porte. Ensuite par la faute d'un coffre peu généreux. Avec 265 l, il rend 86 l à la Polo et carrément 126 l à sa rivale n°1, la Renault Clio.
Autre point noir de la 208, certains de ses tarifs. Notre version d'essai, certes très bien équipée, est affichée à 26 300 €. C'est 2 200 € de plus que la Clio 1.3 TCe 130 ch R.S. Line EDC !
Heureusement, cette Peugeot a d'autres atouts pour séduire. Et, comme souvent chez ce constructeur, c'est volant en mains qu'elle se montre sous son meilleur jour. D'abord, il y a son pétillant trois cylindres qui prend rapidement ses tours, garantissant d'excellentes reprises sans jamais forcer sur la boisson, notre essai, mené tambour battant, se soldant par une moyenne de 6,5 l/100 km. Ensuite, il y a sa très réussie boite automatique à 8 rapports, aussi douce que réactive. Enfin, son châssis associant un train avant mordant à un amortissement soigné en fait un véritable plaisir à mener sur les routes sinueuses. Ce trio fait de cette variante, qui restera sans doute la thermique la plus puissante de la gamme, une digne héritière de la 205 GTi, même si son caractère se veut moins radical. Le petit volant accentue d'ailleurs l'impression de vivacité de cette citadine. Au chapitre de la conduite, il n'y a aucun doute : dans sa catégorie, la nouvelle 208 surclasse toutes ses rivales.
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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