Essai MERCEDES C 200 CDI break
Jean-François Destin le 21/01/2008
Quelques mois après avoir remplacé la Classe C, Mercedes commercialise la version break.
Présentation
Quelques mois après avoir remplacé la Classe C, Mercedes commercialise la version break. Alors que d'autres marques sacrifient l'espace disponible au design, le constructeur allemand s'attache au contraire à battre des records en offrant un coffre allant jusqu'à 1500 dm3, l'actuelle meilleure référence du segment « premium ». Outre les multiples combinaisons par le basculement des sièges et l'astuce permettant d'embarquer une planche de surf de 2.82m de long, le break C se veut également plus pratique et fonctionnel avec des filets de retenues, des crochets, un casier pliant et en option un hayon à l'ouverture/fermeture motorisée.
A peine plus long (4,596m contre 4.58m), le break reprend la silhouette dynamique de la berline et le choix de deux calandres en fonction de la finition.
Plus soigné mais à peine plus habitable à l'arrière que l'ancien modèle, l'habitacle se révèle agréable, bien insonorisé tandis que le pilote apprécie une tenue de route plus incisive, un châssis agile et un meilleur confort de suspension.
Comme la berline, le break abrite une large variété de motorisations allant du sobre 2.2 CDI diesel de 136 chevaux, objet de notre essai, au 6 cylindres 3.5l essence de 272 chevaux. Sachant que les modèles les plus prisés en France seront la C 220 CDI de 170 ch et la C320 CDI de 224 chevaux, ce dernier étant disponible avec la transmission intégrale 4Matic.
Facile à piloter, agréable et suffisamment alerte (204 km/h et 10,6s au 0 à 100 km/h), notre C 200 CDI était équipé d'une boite automatique à 5 rapports, lui permettant d'être écologiquement correct avec seulement 157 grammes de CO² au kilomètre. Prix 37.400 €
Sur la route
Douceur des commandes, discrétion du moteur, agrément de la boite automatique et bon amortissement : ce seuil d'accès diesel de la nouvelle gamme C break sait dorloter ses occupants. A commencer par le pilote très à l'aise pour trouver une excellente position de conduite. Certes, l'habitacle apparaît un peu triste et classique mais notre Mercedes C 200 CDI en finition « Elegance » se rattrape par une finition de qualité et une ergonomie contribuant au bien-être à bord. Silencieux, le break C affiche un dynamisme de bon aloi mais pour ceux qui recherchent les reprise faciles et un tempérament tonique, nous conseillons la 220 CDI et ses 170 chevaux d'autant que la consommation moyenne normalisée est à peine supérieure (6,8l contre 6,7l). Sur le terrain et sans forcer, le Mercedes C 200 a réclamé environ 9 litres, un appétit élevé surtout avec une personne à bord la plupart du temps.
Sans doute moins pimenté et amusant que le break BMW, le Mercedes C 200 break est aussi moins performant mais ses prestations peuvent être jugées suffisantes et cohérentes avec un prix contenu auquel nous habitue trop rarement Mercedes.
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation