Essai KIA Ceed 1.0 T-GDi 120 ch
Cédric Morançais le 21/10/2018
Lorsqu'elle apparait, en 2007, la Cee'd met d'abord en avant sa garantie 7 ans, inédite à cette époque, pour séduire. Deux générations plus tard, celle qui s'appelle désormais Ceed, a bien d'autres arguments à faire valoir.
Toujours plus menaçante
Dans une catégorie saturée, et largement dominée par les modèles allemands, la Ceed veut, enfin, se faire une place au soleil. Pour y parvenir, elle abandonne son dessin impersonnel pour une ligne largement inspirée par celles de ses rivales. Si l'originalité n'est toujours pas de mise, cette troisième génération affiche un dynamisme et évoque la robustesse comme jamais les deux précédentes n'ont été capables de le faire. Le même commentaire est valable à bord, la finition progressant notablement.
Malgré les apparences, la nouvelle Ceed n'est pas plus longue que la précédente. Elle l'est toutefois plus que les Peugeot 308 et Volkswagen Golf. Mais ces centimètres supplémentaires ne se retrouvent pas dans l'habitacle, l'espace réservé aux passagers arrière étant tout juste moyen, tout comme le volume du coffre, établi à 395 l.
Le trois cylindres 1.0 turbocompressé de 120 ch représente désormais l'entrée de la gamme Ceed. Un moteur pétillant déjà largement utilisé par d'autres modèles de la marque et qui emmène sans trop de peine cette lourde compacte. En effet, la Ceed dépasse les 1 300 kg à vide. Un handicap certain en ces périodes de chasse au CO2. D'ailleurs, notre version d'essai est l'une des rares de sa catégorie à écoper d'un malus écologique. La longueur des rapports de la boite n'aide toutefois pas ce petit moteur lors des exercices de reprises. Il ne faudra pas hésiter à rentrer un ou deux rapports pour éviter que ceux-ci ne s'éternisent. Heureusement, la commande de boite se révèle plutôt agréable à manipuler.
Longtemps décrié pour le manque de feeling de ses directions, Kia a fait des efforts avec cette Ceed. On est encore très loin du ressenti de celle de la Peugeot 308, mais la sensation de flou qui existait sur les Kia d'ancienne génération n'a, ici, plus cours.
De même, au chapitre confort, on remarque la volonté de la marque coréenne de préserver les vertèbres de ses clients. Appréciable même si, sur les grosses déformations, l'amortissement est un peu trop souple. Mais, là encore, la sécurité n'en pâtit pas.
Si, pour vous, Kia rime encore avec low-cost, il va falloir vous mettre à jour. La version de notre essai ne réclame pas moins de 24 090 €, un tarif équivalent à celui des concurrentes européennes. Mais la finition Edition #1, actuel sommet de la gamme, affiche complet avec son GPS, sa sellerie cuir/tissu, sa clé mains libres ou encore son chargeur de téléphone à induction. Avec un package sécuritaire complet en série, elle frôlerait la perfection.
Malheureusement, freinage automatique d'urgence, surveillance des angles morts et reconnaissance des panneaux exigent de gonfler la facture de 700 €.
À retenir
—
20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation