Essai HYUNDAI Kona 1.0 T-GDi 120 ch Intuitive
Cédric Morançais le 02/05/2018
Hyundai étend sa gamme de SUV par le bas avec le Kona, premier citadin du genre pour le géant coréen. Contrairement aux habitudes de la marque, il joue la carte de l'originalité. Mais est-ce là son seul atout ?
L'original de la famille
Avec ses optiques à étages multiples et ses larges protections en plastique noir, le Kona ressemble à tout... sauf à Hyundai. Ce constructeur est, en effet, plutôt coutumier des dessins classiques, pour ne pas dire banals. Mais, pour séduire dans un segment des SUV citadins désormais très encombré, il faut se distinguer. Le Kona y parvient parfaitement, du moins à l'extérieur. Car, dans l'habitacle, on trouve une planche de bord sans originalité sur laquelle trône - c'est désormais un grand classique -, un large écran multimédia et tactile. La présentation intérieure est plutôt flatteuse mais demeure un peu terne. En revanche, côté dotation de série, c'est un sans-faute. Uniquement disponible avec la version d'entrée de gamme Intuitive, le Kona 1.0 embarque toutefois déjà la climatisation automatique, les radars et caméra de recul, ainsi que les jantes alliage de 17''. Sans oublier l'incontournable garantie maison courant sur 5 ans, et ce, sans limitation de kilométrage. Une dotation dont il faudra, de toutes façons, se contenter puisque la liste des options se limite à la roue de secours, la peinture métallisée et le freinage d'urgence automatique. Bien qu'il se place, d'un point de vue commercial, face à son cousin le Kia Stonic, le Kona partage peu de choses avec ce dernier. La plateforme, notamment, est spécifique et permet au Hyundai de proposer, mais pas en combinaison avec le moteur qui nous intéresse aujourd'hui, une transmission intégrale. Par rapport au Kia, le Kona montre également un confort plus soigné, même si les références de la catégorie restent encore un cran au-dessus, une habitabilité plus généreuse mais à peine plus de place pour les bagages (361 l contre 354 l).
Le trois cylindres turbocompressé s'ébroue dans une sonorité typique de ce genre de moteur. Ce n'est pas forcément désagréable à petite dose, mais le 1.0 ne cesse quasiment jamais de donner de la voix. Et comme il se montre aussi quelque peu gourmand, avec une moyenne oscillant aux alentours de 8 l/100 km lors de notre essai, le plaisir de le faire grimper dans les tours est quelques peu gâché. Dommage, car le couple qu'il forme avec la boite manuelle à six vitesses, aux rapports plutôt courts, est séduisant. Une auto à apprécier pleinement sur les routes sinueuses, le châssis se montrant rassurant en toutes circonstances. Sa façon d'enrouler les courbes le rend même presque aussi agréable que le Peugeot 2008. Une sacrée référence !
À retenir



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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation
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