Essai CITROEN DS3 THP 165
Loïc Bailliard le 03/02/2015
Afin de rester dans la course face à une concurrence très active, la Citroën DS3 s'offre un léger restylage et en profite pour mettre à jour ses motorisations, dont le 1.6 THP. Faut-il craquer ?
Le mauvais positionnement
Avec 320 000 exemplaires vendus depuis 2010, la Citroën DS3 est un succès incontestable. Mais en 5 ans, la concurrence s'est également renforcée : Mini, Audi A1, Fiat 500, Opel Adam… La DS3 ne manque pas de rivales plus ou moins proches de sa philosophie, dont certaines se sont renouvelées ces derniers mois avec brio. Alors pour rester dans la course et perpétuer cette « success story », Citroën a décidé d'offrir un petit lifting à la star de la ligne DS. Et d'en profiter pour y installer des motorisations répondant aux futures normes Euro VI.
Parmi les nouveautés les plus marquantes, on constate l'arrivée d'un nouveau 3 cylindres de 110 chevaux en essence et le travail effectué sur la DS3 THP 165 qui annonce désormais 165 chevaux et des consommations en baisse. C'est cette dernière version que nous avons essayée, en finition haut de gamme Ultra Prestige.
Histoire de regard
Dans cette finition, le changement principal opéré sur la DS3 est livré de série : il s'agit des optiques « xénon full LED ». Derrière cette appellation à priori contradictoire se cache un système de phares avec LED en veilleuse et un mélange de LED et xénon pour les feux de croisement et pleins phares. Joli, l'ensemble ne transfigure cependant pas la DS3 THP 165 et seuls les amateurs avertis seront capables de faire la distinction entre l'ancienne et la nouvelle version de la citadine.
A l'arrière, on remarque également une modification de la signature visuelle, puisque la version fermée adopte également les feux « 3D » inaugurés sur la DS3 Cabrio. Mis à part ces effets de style (de série uniquement sur les versions haut de gamme), la Française n'évolue pas visuellement.
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Étrange compromis
En combinant un travail de réduction des frottements internes, une augmentation de pression de l'injection (200 bars contre 120) et des changements sur les pales du turbo, la DS3 THP 165 gagne 10 ch tout en annonçant des consommations et émissions en baisse (129 g/km de CO2 contre 139 précédemment).
C'est donc 165 chevaux qui se réveillent d'un mouvement de clé. En ville, on apprécie le travail effectué afin d'assurer une bonne réactivité du bloc et la présence des 240 Nm de couple dès 1 400 tr/min. On s'éloigne ensuite des centres urbains pour rejoindre une route un peu plus sélective. Bien calibrée, la direction n'est pas aussi agréable que celle d'une Mini mais permet tout de même de placer la Citroën correctement et de jauger du niveau de grip du train avant, un élément indispensable alors que de la neige tombe en région parisienne…
À retenir
—
20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation