Essai CITROEN C4 Cactus 1.2 PureTech 130 ch
Cédric Morançais le 13/03/2018
Le petit SUV aux chevrons se refait une beauté et veut désormais qu'on le considère comme une berline compacte. Plus important, il veut marquer le retour de Citroën au sommet de la hiérarchie mondiale en matière de confort.
Promesse tenue ?
Entre un C3 Aircross plus apte à concurrencer les Peugeot 2008 et Renault Captur, et une berline C4 vieillissante, le C4 Cactus se trouvait dans une situation inconfortable au sein d'une gamme en pleine réorganisation. Ni une, ni deux, les têtes pensantes de la marque lui offrent un restylage destiné à le faire monter en gamme... et à prendre la place de la C4, dont la production s'arrêtera en mai.
Si l'allure générale reste la même, l'intégration de la nouvelle calandre Citroën, qui court d'un feu de jour à l'autre, et la disparition presque totale des Airbumps mettent ce modèle en adéquation avec les dernières réalisations de la marque. Le plus important n'est toutefois pas visible. Pour la première fois sur un modèle de série en Europe (le C5 Aircross vendu en Chine y a déjà droit), on trouve les suspensions avec butées hydrauliques progressives, censées refaire de Citroën le maitre incontesté du confort. Si l'on croit le constructeur, ce dispositif a deux effets positifs en ce domaine. A basse vitesse, il procurerait un effet « tapis volant », tandis qu'à vive allure, il permettrait un contrôle plus progressif des mouvements de suspensions et éviterait l'effet « butée » en fin de course sur les grosses déformations. Disons le franchement, nous n'avons été qu'à moitié convaincu. Si, au-delà de 80 km/h, l'effet progressif de la suspension se ressent immanquablement et évite à la voiture de s'écraser dans les courbes ou sur les nids de poule, le fameux effet « tapis volant » à basse vitesse ressemble davantage à une sensation de « bateau qui tangue ». Le moindre ralentisseur fait s'onduler la voiture. Certes, cela préserve très efficacement les vertèbres, mais, pour les plus sensibles, le mal de mer n'est pas loin.
Pour accompagner son repositionnement, le C4 Cactus complète sa gamme de motorisations vers le haut avec l'arrivée de la déclinaison 130 du 1.2 PureTech. Un moteur qui fait déjà preuve de bonne volonté dans tous les modèles dans lequel il prend place, mais qui profite ici d'un coup de pouce supplémentaire, le poids très contenu (1 045 kg) de la voiture. Ainsi, malgré une transmission aux réglages longs, les dépassements ne sont qu'une formalité. Et les consommations profitent largement de cette faible masse. Lors de notre essai, mené en majorité sur des routes de moyennes montagne, l'ordinateur de bord indiquait un appétit compris entre 5,8 et 6,1 l/100 km. En revanche, ce poids plume à un prix : celui d'une insonorisation légère. Lors des accélérations, le niveau sonore est proche de celui d'un diesel.
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation