Essai BMW M135i restylée
Vincent Desmonts le 30/03/2015
La BMW Série 1 s'offre un lifting et enrichit son équipement. L'occasion de se rappeler le fort pouvoir de séduction de la version sportive M135i, qui vient de gagner une poignée de chevaux.
Piqûre de rappel
BMW a mis le temps avant de lancer une vraie concurrente de l'Audi A3 (huit ans, pour être précis!), mais force est de reconnaître que le succès a été au rendez-vous, puisque la Série 1 a déjà franchi le cap des deux millions d'unités produites, toutes générations confondues. Reste que le physique de la toute dernière série, la F20, n'était pas du goût de tous, avec ses drôles d'optiques avant lui conférant un regard de chien battu et des feux arrière pas vraiment typés BMW. Cela n'a pas vraiment rebuté la clientèle, la Série 1 restant le best-seller de la marque en France, mais le constructeur a tout de même préféré revoir sa copie à l'occasion d'un petit restylage avec la M135i 2015.
Un moteur enchanteur
Mais l'argument numéro 1 de la BMW M135i 2015 reste son architecture mécanique unique sur le segment. C'est en effet la seule sportive compacte à proposer un moteur 6 cylindres associé aux roues arrière motrices. Que les montagnards se rassurent : la transmission intégrale xDrive est disponible – uniquement avec la boîte automatique – moyennant 4 350 € de supplément. Le 3.0 « TwinPower » reste globalement inchangé, avec son injection directe, son turbo à double entrée, son double Vanos (calage variable de la distribution) et son Valvetronic (levée variable des soupapes). Une vraie mécanique de pointe, qui bénéficie des petits ajustements hérités de la BMW M235i : elle gagne 6 ch (passant de 320 à 326) et répond désormais aux normes antipollution Euro 6.
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Les petites routes plutôt que l'autoroute
On apprécie également le châssis, offrant un bon grip, une excellente agilité et un train avant incisif. Un commutateur permet de choisir entre des modes « Confort+ », « Confort », « Sport » et « Sport+ », adaptant la fermeté de l'amortissement piloté (en série), mais aussi la sonorité de l'échappement à clapets actifs ou le degré d'assistance de direction. Cette dernière, dotée d'une crémaillère à pas variable, se révèle précise et agréablement directe sur parcours sinueux. Elle souffre cependant d'un certain flou autour du point milieu qui pourra se révéler gênant dans les grandes courbes autoroutières. Mais c'est là vraiment le seul reproche que l'on puisse faire à la BMW M135i, qui se distingue avant tout par un cocktail unique entre agrément de conduite, performances et polyvalence.
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation