Essai AUDI TT Roadster
Vincent Desmonts le 05/03/2007
Avec cette 2ème génération, l'Audi TT Roadster gagne ses galons de vraie sportive.
Présentation
L'Audi TT Roadster fait peau neuve, et s'il s'éloigne des excentricités stylistiques de son prédécesseur, il n'en garde pas moins une forte personnalité. Les lignes se veulent plus tendues, à l'image des arceaux chromés, toujours présents mais désormais inclinés vers l'avant pour plus de dynamisme, ou des dimensions en hausse (+ 13,7 cm en longueur).
A rebours de la tendance actuelle, le nouveau TT est plus léger que le précédent : l'emploi massif d'aluminium (qui compose ici 58 % de la coque nue) permet de faire descendre l'aiguille de la balance de 1340 à 1295 kg. Dans le même temps, la rigidité a été accrue de 50 %.
Le bonheur du pilote ne s'arrête pas là : le nouveau châssis offre un compromis confort/tenue de route en très net progrès. Quant au moteur 2.0 TFSI, il possède la souplesse et la sonorité qui faisaient défaut au 1.8 T du précédent TT. De quoi prendre beaucoup de plaisir sur tous les types de parcours, surtout si l'on s'est offert la boîte à double embrayage S-Tronic (2370 euros quand même...) qui concilie douceur peu commune et changements de rapports sans rupture de charge.
A bord, le pilote est mieux protégé des remous grâce à l'implantation plus basse de l'assise. Mais le pratique filet anti-remous électrique à 530 euros est une option très recommandable. Tout comme commande entièrement automatique de la capote, qui fonctionne jusqu'à 50 km/h mais qu'Audi ose facturer 1200 euros (en série sur la version V6). Heureusement, la capote en elle-même est enfin doublée et offre l'insonorisation qu'on est en droit d'attendre d'un tel véhicule.
Sur la route
Le précédent roadster Audi TT n'offrait guère de grand frisson à son conducteur. Il faut dire que le cabriolet Audi n'était finalement qu'une Volkswagen Golf IV en tenue de soirée ! Par conséquent, il souffrait d'un poids élevé (notamment en version Quattro), de suspensions très fermes manquant de tenue sur mauvaises routes et d'un châssis parfois pataud.
La nouvelle génération balaye ces contradictions, et gagne ses galons de vrai roadster sportif. La coque employant massivement l'aluminium parvient à afficher à la fois une rigidité augmentée de 50 % et un poids réduit de 113 kg par rapport à une caisse 100 % acier.
Du coup, les suspensions bien arrimées sur cette plate-forme solide peuvent travailler de manière optimale. La tenue de caisse apparaît infiniment plus convaincante, la direction gagne en précision et en ressenti, le sous-virage apparaît plus tardivement grâce au train avant plus léger. Les plus exigeants pourront s'offrir la suspension active Audi Magnetic Ride (1470 euros), qui optimise le confort tout en réduisant le roulis grâce à des amortisseurs pilotés par un champ magnétique.
Quant au moteur 2.0 TFSI, il séduit toujours par son élasticité, sa vivacité et sa sonorité travaillée que la conduite à découvert permet d'apprécier à sa juste valeur. Les performances sont au diapason des qualités du châssis, et les consommations restent contenues dans des valeurs raisonnables si l'on adopte un rythme de conduite coulée. Ceux dont le budget le permet pourront préférer le V6, encore plus mélodieux et dont la souplesse a progressé grâce à l'adoption d'une nouvelle courbe de couple.
À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation