Essai AUDI A6 55 TFSI Avus Quattro S-Tronic
Cédric Morançais le 19/05/2020
Si les ventes des grandes routières sont désormais minimes en Europe, cette catégorie réalise toujours de gros volumes en Amérique du nord et en Chine. Les marques allemandes continuent donc de s'y affronter frénétiquement avec des modèles toujours plus sophistiqués. Dernière nouvelle arme en date : l'Audi A6 de cinquième génération.
Pour les irréductibles
En 2018, alors que les BMW Série 5 et Mercedes Classe E n'ont que quelques mois d'existence, l'A6 type C7, avec ses 7 années de carrière, accuse le coup. 7 ans, en matière d'automobile, c'est le bel âge pour partir à la retraite. Place, donc, à la C8. Avec ses lignes plus massives que celles de la précédente génération, la nouvelle A6 se veut plus statutaire. Et même si elle est immédiatement identifiable comme étant une Audi, elle parvient à ne pas ressembler à une A8 en réduction, bien que les deux autos aient été baptisées à quelques mois d'intervalle. Les similitudes sont plus flagrantes à bord avec, dans les deux cas, une planche de bord effilée qui intègre sa tablette multimédia tactile au cœur de la console et non pas en son sommet, comme le veut la mode. Les informations se trouvent alors éloignées du champ de vision du conducteur mais, pour compenser, il est possible d'opter pour le combiné d'instrumentations numérique Virtual Cockpit et l'affichage tête haute. Affichée à 73 670 €, la version de notre essai aurait tout de même mérité de disposer en série de l'un de ses deux dispositifs. Mais l'A6 ne fait pas exception à la réputation de la marque en proposant des tarifs élevés et en repoussant au chapitre des options quelques équipements indispensables.
Heureusement, cette grande berline offre bien des motifs de réjouissance. La qualité de fabrication est ainsi impeccable, l'espace très généreux tant aux places avant qu'aux places arrière et même les bagages sont choyés avec 530 l mis à leur disposition. Rappelons au passage que, contre 2 600 € supplémentaires, l'A6 peut se muer en break Avant offrant 35 l supplémentaires sous le cache-bagages. Quant au confort, il est royal en toutes circonstances, y compris sur les routes pavées. Du moins, sur les exemplaires dotés de la suspension pneumatique Adaptive Air Suspension à 2 350 € qui équipait notre modèle d'essai. Au moins peut-on compter avec certitude sur les sièges d'origine, habillés de cuir sur la finition Avus, pour assurer un maintien parfait et limiter la fatigue lors des longs trajets. C'est d'ailleurs dans ces conditions l'A6 donnera le meilleur d'elle-même, et de préférence sur autoroute, car un paquebot de 4,94 m et pesant 1 845 kg, ce n'est à l'aise ni en ville, ni sur les routes escarpés. Et ce, malgré la présence sous le capot de ‘'notre'' A6 du V6 3.0 de 340 ch. Un bloc réactif dès les plus bas régimes grâce à ses 500 Nm disponibles dès 1 370 tr/mn et qui profite d'une transmission intégrale Quattro Ultra offrant une répartition de la puissance spécifique puisque, en conditions normales, 60 % de la cavalerie sont envoyés vers les roues arrière. Mais la boite de vitesses, une S-Tronic à double embrayage et 7 rapports, à clairement été paramétrée pour favoriser les économies de carburant. Mission réussie puisque, aux allures légales, l'appétit de cette A6 oscille aux environs de 9 l/100 km.
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À retenir
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20
- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation