Essai AUDI A5 V6 3.0 TDI
Vincent Desmonts le 17/03/2008
L'A5 marque le retour d'Audi sur le segment des coupés après de trop longues années d'absence. Un retour tout en style, mais qui ne néglige pas le développement des motorisations diesel.
Présentation
L'A5 marque le retour d'Audi sur le segment des coupés après de trop longues années d'absence. Un retour tout en style, mais qui ne néglige pas la tendance de fond du marché, qui touche même les coupés haut de gamme : le développement des motorisations diesel. L'A5 s'équipe donc du V6 3.0 TDI de 240 ch, obligatoirement accouplé à la transmission intégrale Quattro.
L'ensemble forme un mariage harmonieux. Le moteur fait étalage d'une vigueur peu commune, tout en se montrant discret sur le plan auditif. Le châssis très bien réglé assure une efficacité de haut niveau tout en ménageant un bon confort. Quant aux consommations, elles restent contenues à un 7,2 l/100 km de moyenne.
Le reste des prestations de l'A5 3.0 TDI Quattro est à la hauteur de l'élégance des lignes et du savoir-faire dynamique. L'habitacle très raffiné jouit d'une finition soignée et permet de trouver rapidement sa position de conduite. Les sièges sont confortables et maintiennent bien le corps. Malheureusement, les places arrière manquent de générosité en matière d'espace, notamment au niveau des coudes et de la garde au toit. Le coffre est cependant le plus spacieux de la catégorie, et la banquette rabattable par moitiés permet d'en augmenter facilement la capacité.
Reste qu'à un tarif dépassant les 53 000 euros dans cette finition haut de gamme « Ambition Luxe », l'Audi A5 3.0 TDI Quattro n'est pas spécialement donnée. D'autant que la liste d'options reste encore impressionnante...
Sur la route
C'est un coupé capable d'accélérer de 0 à 100 km/h en 5,9 secondes seulement, et d'atteindre une vitesse maxi de 250 km/h. Porsche Cayman, Jaguar XK8, Nissan 350Z ? Non : une Audi A5 diesel ! Il faut dire que le V6 3.0 TDI affiche pas moins de 240 ch et un couple « camionnesque » de 500 Nm, disponible de 1 500 à... 3 000 tr/min.
Mais davantage que ces chronos de sportive, c'est la manière dont l'A5 3.0 TDI distille ces performances qui impressionne : tout en douceur, sans un à-coup, avec un niveau sonore très contenu. Seules les vibrations un peu trop présentes au ralenti et une commande de boîte parfois accrocheuse viennent ternir un tableau mécanique très positif.
Capable d'enrouler en cinquième à 1 000 tr/min comme de pousser jusqu'à la zone rouge, le V6 TDI offre un agrément top niveau en échange de consommations bien maîtrisées... même s'il sera difficile de descendre sous les 10 l/100 km en conduite urbaine.
Plutôt maniable en ville, l'A5 prend toute sa dimension lors de longs trajets, où son insonorisation et son confort en font une dévoreuse de kilomètres. Mais elle saura également se montrer à son aise sur un parcours plus exigeant. Ses suspensions bien amorties autorisent un excellent maintien de la caisse sur routes bosselées.
La transmission intégrale (dont la répartition initiale du couple est de 40% pour l'avant et 60% pour l'arrière) assure quant à elle une motricité et une adhérence de haut niveau quelque soit l'état de la route. Enfin, le freinage puissant et endurant supportera une utilisation intensive.
À retenir
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- Accélération
- Reprises
- Direction
- Agilité du châssis
- Position de conduite
- Commande de boîte
- Etagement de la boîte
- Adhérence
- Freinage
- Equipements de
sécurité
- Habitabilité
- Volume du coffre
- Visibilité
- Espaces de rangement
- Confort de suspension
- Confort des sièges
- Insonorisation
- Qualité (matériaux, assemblage, finitions)
- Rapport prix/prestations
- Tarif des options
- Consommation